Depuis l?arrestation de Resendez, l'homme surnommé «le tueur du chemin de fer» celui-ci a donné des informations cruciales aux autorités, qui ont ainsi pu résoudre quatre meurtres dans trois Etats différents, dont un pour lequel un autre homme avait été inculpé. Toutefois, Angel Maturino Resendez, 43 ans, qui attend d'être exécuté dans une prison du Texas pour 14 meurtres, n'a pas convaincu les enquêteurs qu'il a commis le meurtre d'un homme, Darryl Kolojaco, en juin 1998, dans le comté de Harris (Texas). Les avocats de deux personnes condamnées à perpétuité pour ce crime pensent que Resendez pourrait les aider à faire libérer leurs clients. «Personne ne semble intéressé par ces affaires», dit Maturino Resendez. «Mais il y a une chose qu'on peut dire, c'est qu'ils ne peuvent pas prouver un meurtre que j'ai nié avoir commis.» En effet, les informations et les descriptions fournies par Resendez ont conduit à la découverte d'un corps en Floride et ont permis aux autorités de conclure qu'il avait commis deux meurtres dans cet Etat. En tout, les enquêteurs pensent que Resendez est responsable de sept meurtres au Texas, deux en Floride, deux dans l'Illinois et un en Californie, dans le Kentucky et en Géorgie, tous à proximité de lignes de chemin de fer qu?il emprunte pour voyager d'un bout à l'autre des Etats-Unis. Un Texas Ranger avait forcé Resendez à traverser la frontière à El Paso et à se rendre le 13 juillet 1999, après des semaines de terreur. Et pourtant, bien que Resendez ait avoué le meurtre de Darryl Kolojaco en donnant une description précise de la scène du crime et des événements, le procureur Wisner pense que ses affirmations font partie des quelques autres crimes dont il s'est illégitimement vantés. Le procureur Wisner, qui a convaincu deux jurys différents de la culpabilité de l'épouse de Kolojaco et de son amant afin de toucher les 100 000 $ d'assurance vie, affirme que les informations fournies par Resendez sont erronées. Selon lui, Resendez a lu des rapports sur cette affaire ou a obtenu des détails par une autre personne, mais son histoire «ne tient pas debout». (à suivre...)