Résumé de la 1re partie «Le tueur du chemin de fer» a donné des informations cruciales aux autorités, qui ont ainsi pu résoudre quatre meurtres dans trois Etats différents. L'assistant du procureur Lyn McClellan, qui a permis la condamnation de Resendez pour un meurtre commis en 1998, affirme que les autorités ont de bonnes raisons de douter de la véracité des affirmations du tueur en série. Elle-même ne connaît que très peu l'affaire Kolojaco, mais explique : «Je pense que Resendez ferait n'importe quoi pour attirer l'attention. Il ne va pas laisser les gens l'oublier, discrètement.» Toutefois, les avocats de Diamantina Kolojaco (42 ans) et de son amant Andres Moscorro (27 ans) ont l'espoir qu'une cour de justice prenne en compte le témoignage de Resendez. L'avocat de Moscorro affirme que son client a été menacé et forcé à avouer, après 9 heures d'interrogatoire ininterrompu, un crime qu'il n'a pas commis. L'avocat de Mme Kolojaco explique, quant à lui, que sa cliente, affolée et induite en erreur par les enquêteurs, a signé une confession écrite qui ne correspondait pas à sa déclaration verbale. L'un des enquêteurs, le détective Charles Leithner, a nié le fait que les confessions aient été obtenues sous la menace. Il affirme que le couple cherche désespérément à s'en sortir. Les enquêteurs pensent que Diamantina Kolojaco a emmené ses deux garçons avec elle dans un appartement où elle rencontrait Moscorro, à Pasadena, alors que Moscorro allait chez Kolojaco peu après minuit pour lui fracasser le crâne avec un tuyau. Resendez maintient que Darryl Kolojaco l'a pris en stop après le travail, puis l'a ramené chez lui où il lui a fait une proposition de relations homosexuelles, ce qui collerait avec les affirmations de Diamantina Kolojaco, selon lesquelles son défunt mari était bisexuel. En 2001, dans une lettre au juge de son procès, Bill Harmon, Resendez a décrit de façon exacte la maison des Kolojaco : «Près d'une citerne à eau, avec deux clôtures stylées autour du jardin et quelques grands arbres qui touchaient presque la maison». Il a ajouté : «Je me demande si Diamantina Salinas Kolojaco va être libérée pour le meurtre que j'ai commis.» Mais selon le procureur Wisner, Darryl Kolojaco n'avait pas de voiture ce soir-là et n'aurait pas pu prendre Resendez en stop. De plus, Resendez a mal prononcé le prénom de Kolojaco.