Protesta - Mairies paralysées, les services des Tavaux publics, des Finances, de la Culture et autres sont egalement à l'arrêt. Les travailleurs des différents secteurs, éducation, administration publiques, santé, la sécurité sociale, la culture, la jeunesse et sports, l'action sociale relevant du ministère de la solidarité, les travaux publics, les finances et plans, l'emploi ainsi que le rectorat etc, affiliés à l'interprofessionnelle de l'UGTA, en particulier les corps communs ont répondu favorablement à l'appel à la grève lancé par l'interprofessionnelle. Dès ce lundi matin, de nombreuses institutions, notamment les mairies ont été paralysées par le mouvement de grève alors que parmi les travailleurs, certains se sont déplacés sur Alger pour prendre part au sit-in qui devait être organisé devant le siège de la centrale syndicale. Selon des échos qui nous sont parvenus des quatre coins de la wilaya, le mouvement de grève a été suivi à 100% dans certaines APC, à l'instar de celles de Aït Aissa Mimoun, Ouaguenoun, Boudjima etc ainsi qu'un niveau du flanc sud. Idem pour le secteur de la santé. Les paramédicaux ont répondu favorablement à l'appel, d'autant qu'ils sont considérés comme le souffre-douleur du secteur de la santé. Cette action qui se veut le prolongement de celle menée par l'intersyndicale le 31 janvier dernier, vise à réitérer l'exigence de la satisfaction de leur plate-forme de revendication. Dans une déclaration rendue publique, l'interprofessionnelle dénonce, «L'exclusion des corps communs de tous les avantages socioprofessionnels qu'a connu la Fonction publique», et exige de nouveau «l'abolition de l'article de la honte dit 87 bis de la loi 90/11», «l'intégration des corps communs dans leurs secteurs respectifs», «la confirmation des contractuels et vacataires», «l'augmentation substantielle des salaires des corps communs», ainsi que «l'alignement de leur régime indemnitaire à celui des corps spécifiques» . Elle demande aussi d'assoir une classification des corps communs dans la Fonction publique, la révision de la date d'effet de la revalorisation des salaires à compter de l'année 2008, ainsi que la réévaluation de la valeur du point indiciaire à compter du relèvement de la date du salaire national minimum garanti (SNMG). Oued Fali 50 chalets squattés Les chalets implantés dans la zone de Oued Falli, juste à proximité du centre d'enfouissement technique et de la zone qui doit recevoir le gigantesque projet de réalisation de 3500 logements intégrés dans le plan de la nouvelle ville de Oued Falli, à l'ouest de la ville de Tizi ouzou, ont été squattés depuis hier en milieu de journée par une cinquantaine de familles originaires des localités de Draâ El Mizan, de Tirmitine et des bidonvilles de la périphérie de la ville de Tizi Ouzou. Les squatters ont défoncé les portes des chalets sensés servir de base de vie aux travailleurs de l'entreprise chinoise qui va réaliser ce mégaprojet. Les familles s'y sont ensuite installées avec armes et bagages. A Draâ El Mizan, cette localité du sud de la wilaya, 33 familles qui ont squattés des logements sociaux depuis 2001 ont demandé à la daira de les régulariser alors qu'ils sont poursuivis en justice par l'OPGI.