A chacun sa passion et l?écriture reste de loin un moyen de dire tout haut ce que le c?ur soupire tout bas, un mode d?expression utilisé très souvent par de jeunes auteurs en herbe habiles de leur plume. Parmi eux, Ahcène Mariche, originaire de Tizi Ouzou, 36 ans, professeur de physique au CEM depuis 1988. Durant ses heures libres, il se transforme en cameraman, mais sa grande passion demeure la poésie. Des mots de velours qu?il couche en deux langues, le français et le kabyle, un duo qu?il a hérité de son grand-père maternel depuis sa plus tendre enfance. Il ne pouvait donc passer outre à cette vocation. Inspiré par tout ce qui éblouit et marque, Ahcène se nourrit de sa propre réalité. Après 160 poèmes qu?il préfère préserver, sa poésie moderne, qui fait dans la morale, parle de la vie de la femme et de la beauté de ce qui l?entoure. Outre sa passion pour la poésie, Ahcène est également animateur de soirées et de galas avec une troupe accompagnée de quelques artistes depuis 1985 ; il collecte aussi les devinettes, les proverbes, les contes et fait des recherches en sémiologie. Ses projets : le poète est actuellement à la recherche d?un éditeur pour son livre Nuits volubiles, un recueil de 32 poèmes en kabyle traduit en français et compte enregistrer un CD de poésie vocale.