Résumé de la 28e partie - Lynda veut se rapprocher de sa famille qui la boude après le coup qu'elle a fait à sa jumelle. Elle veut se réconcilier avec sa sœur, mais Sabrina refuse. Sabrina promet de faire un effort, mais elle sait qu'il lui sera difficile de revoir sa sœur et encore moins de rencontrer son époux. Son frère, le jeune Amine, est de son côté, mais Zoubida va le gronder. — Ton père te donnera la correction de ta vie si tu manques de respect à ta sœur et à son mari. — Je ne l'aime plus, dit le jeune garçon, révolté. — Tu n'as pas besoin de l'aimer, dit Zoubida. Tâche seulement d'être correct avec elle et surtout avec ton beau-frère. Belkacem, poussé par Zoubida, va y mettre du sien pour persuader sa fille d'accepter la réconciliation. — Ce qui est fait, est fait, dit-il, inutile de revenir sur le passé, pensons à l'avenir. Sabrina se met à pleurer. — Tu ne comprends pas qu'il m'est difficile d'oublier ce que j'ai subi ? — Je sais, dit Belkacem, mais le pardon est une vertu, surtout s'il a lieu entre les membres d'une même famille. La jeune fille, pour faire plaisir à ses parents, accepte de revoir sa sœur et même de rencontrer son mari. — Mais sachez que c'est uniquement pour vous que je fais cela, dit-elle, en ravalant ses larmes. — Je sais, dit Zoubida, et, pour ton effort, Dieu te récompensera certainement ! Quand Lynda appelle de nouveau, Zoubida lui dit qu'elle peut venir, avec son époux et que sa sœur est prête à se réconcilier avec elle. C'est la première fois, depuis son mariage, que Lynda rend visite à ses parents. C'est la première fois aussi que son mari vient chez ses beaux-parents. Redouane en veut toujours à sa femme et il ne lui pardonne pas le coup qu'elle lui a fait, mais lui aussi, il a compris qu'on ne peut pas rester tout le temps fâché et il a fini par s'habituer à Lynda. A la maison, c'est le branle-bas de combat. Zoubida, aidée par Sabrina, a tout nettoyé, récuré, dépoussiéré. Elle a aussi préparé un déjeuner de fête. Depuis le matin, la mère ne cesse d'exhorter sa fille à se montrer naturelle. — Ne fais rien qui puisse choquer ton beau-frère ! — Je lui dirai bonjour et je me retirerai, dit la jeune femme. — Non, s'écrie Zoubida, ne fais pas cela, il faut rester avec lui et ta sœur ! Manger aussi avec eux ! — Ça, dit Sabrina, je ne peux pas le faire ! — Tu as promis de faire tout ce que je t'ai dit, alors, ne me déçois pas ! Sabrina ne dit rien. — Je sais que tu ne me décevras pas, parce que tu es une brave fille ! (a suivre...)