Conclusion «L?Algérien n?a pas besoin d?avoir des hôtels de 4, voire 5 étoiles. Il a besoin d?être hébergé, selon ses moyens, dans des hôtels 2 à 3 étoiles mais qui répondent aux normes internationales», soutient le directeur de la chaîne Dar Diaf. Il est temps, selon lui, de donner la chance au privé qui a fait preuve de courage durant les années 1990 pour investir dans le secteur, à fin de répondre à cette demande au lieu de faire appel aux étrangers. Le directeur de l?hôtel Emir regrette, quant à lui, de voir notre côte méditerranéenne abandonnée durant la saison estivale par les Algériens qui préfèrent, pour une histoire d?hébergement, se rendre en Tunisie ou au Maroc. «Il suffit de voir le nombre important des estivants pour comprendre que nous avons besoin de construire des petits hôtels et des complexes touristiques pour donner à l?Algérien la possibilité de passer d?agréables vacances chez lui». «Même si c?est toujours agréable d?avoir de grands hôtels tel le Sheraton, je ne vois vraiment pas l?intérêt de construire des établissements de grand standing qui sont plus des hôtels pour les affaires et que pour des vacances», soutient-il. Un point de vue que le directeur général de l?hôtel Hilton ne partage pas : «Les hôteliers privés nationaux doivent avoir un label pour se faire connaître ; pour cela ils sont obligés de rejoindre une grande chaîne d?hôtels internationales». En fait, ce responsable assure qu? «adhérer à un groupe d?hôtels de marque est nécessaire devant la complexité du système de réservation actuelle et cela ne peut qu?assurer une clientèle de plus en plus exigeante».