Egypte - Le candidat des Frères musulmans à la présidentielle égyptienne a cherché, hier, mardi, à rassurer les chrétiens et les femmes face à une possible victoire d'un islamiste dans cette élection. «Nos frères chrétiens, pour le dire très clairement, sont des partenaires nationaux et ont des droits complets, comme les musulmans», a déclaré Mohammed Morsi en direction des coptes (6 à 10% de la population). Les chrétiens d'Egypte, largement favorables à M. Chafiq, musulman mais de culture politique laïque, redoutent de voir les discriminations dont ils se plaignent renforcées en cas de victoire d'un islamiste. Le candidat des Frères musulmans a aussi promis de «ne pas imposer aux femmes le port du hijab», ou voile islamique, une revendication des femmes coptes, mais aussi d'une minorité de musulmanes. Liban - Le Président libanais, Michel Sleimane, s'est dit opposé, hier, à ce que son pays devienne «une base militaire contre la Syrie», affirmant vouloir être neutre vis-à-vis du conflit chez son voisin. «Nous continuerons la politique de neutralité positive envers la Syrie pour ne pas alimenter les tensions», a-t-il déclaré. Le Liban est profondément divisé entre partisans et opposants au régime du Président syrien, Bachar al-Assad, et les autorités évitent de prendre position face au conflit en Syrie. Il a insisté sur le fait que le Liban ne peut pas ignorer les liens intimes «géographiques et historiques» le liant à la Syrie, qui a exercé pendant 30 ans une tutelle sur son petit voisin. Soudan - Soudan du Sud - Les Nations unies ont confirmé, hier, que l'armée soudanaise s'était retirée de la région d'Abyei, que se disputent le Soudan et le Soudan du Sud, mettant fin à une année d'occupation, confirmant une information d'abord annoncée par le Centre des médias soudanais, proche des services de renseignements. Le retrait est intervenu le jour de la reprise des pourparlers de paix entre le Soudan et le Soudan du Sud - interrompus en avril - dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba. Congo - Une ONG congolaise a appelé les parlementaires de la République démocratique du Congo à mettre fin au «cambriolage» des importantes ressources minières du pays par des sociétés fictives basées dans des territoires britanniques. L'appel de Free Fair DRC fait suite aux révélations du député britannique, Eric Joyce, qui explique dans un rapport que «des membres du gouvernement de la RDC, en particulier le Président actuel, Joseph Kabila, ont vendu d'importants biens miniers à des prix dérisoires à diverses sociétés fictives étrangères» installées pour la plupart aux îles vierges.