Résumé de la 4e partie En rentrant chez lui, Hamid assiste à l?agression d?un jeune couple par des voyous armés de couteaux. Les deux autres ont fui sans attendre la suite ! La jeune femme se met à hurler de toutes ses forces. Hamid accourt pour rattraper le troisième agresseur. A ce moment précis, un policier de passage sort son arme et accourt vers la victime. La jeune femme lui désigne le fuyard. Il tire en l?air deux balles pour le sommer de se rendre, en vain. L?autre court encore, poursuivi par Hamid, puis une troisième balle, tirée dans sa trajectoire, atteint Hamid à la nuque. Ce dernier fait quelques pas, trébuche, puis tombe face contre terre. L?autre a fui ! «Ce n?est pas lui ! C?est l?autre !» crie la jeune femme. «Mais ce n?est pas lui que j?ai visé c?est l?autre !», crie le pauvre policier. Puis rien. Le jeune homme agressé meurt au cours de son transfert à l?hôpital, Hamid, lui, succombe sur le coup. A quoi a-t-il pensé avant de mourir ? C?est facile à deviner. Il a pensé à ses années de misère et à cette mort sordide. C?est tout ce à quoi on peut penser en quelques fractions de secondes avant de fermer les yeux sur ce monde absurde ! Les éléments de la criminelle ont cru qu?il avait été tué par erreur, pris pour le vrai agresseur. La jeune fille a témoigné en faveur du policier, une balle perdue, somme toute? Hamid a été gardé à la morgue durant dix jours ! Il avait, pour une fois, oublié ses papiers ! C?est en faisant le tour des commissariats que sa mère fut orientée vers l?hôpital. Elle a donné son signalement et les éléments de la criminelle se sont souvenus de ce malheureux tué par une balle perdue, qu?ils n?avaient pas identifié au début, faute de papiers ! Le 21 juillet 2003, il fut enterré. Le 21 juillet 2003, jour que sa mère avait prévu pour son mariage ! Elle voulait lui faire la surprise ; le destin lui en a fait, à elle, une bien mauvaise ! Le jour du procès, le 20 avril 2004, au tribunal d?Alger, le policier a été condamné à 8 ans de réclusion criminelle. Les trois voyous, quant à eux, courent toujours.