Procédure nDe nouvelles mesures sont annoncées quant à l'utilisation par les assurés sociaux de la carte Chifa dont le nombre de bénéficiaires avoisine les 25 millions. Il s'agit de la domiciliation de la carte Chifa dans quatre wilayas, Boumerdès, Alger, Blida et Tipaza. Autrement dit, l'usage de la carte Chifa pourrait s'effectuer dans d'autres territoires que celui de la résidence sans qu'elles y soient transcrites a affirmé ce matin le directeur de la Sécurité sociale au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Intervenant sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, Djaouad Bourkaieb a, en outre, assuré que l'opération de domiciliation touchera encore 20 autres wilayas au 31 décembre de l'année en cours. Pour ce faire, il a souligné que pour y associer les pharmacies officines, «les procédures vont être mises en place dans les tout prochains jours». Il a en outre assuré que «la généralisation de la carte Chifa sera effective à partir de janvier 2013». Entre la CNAS et la CASNOS, nous pourrons atteindre les neuf millions de cartes distribuées aux assurés sociaux d'ici à là», a-t-il relevé. Parlant du taux des remboursements effectués en 2011, le directeur de la Sécurité sociale au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a assuré que ce taux n'est pas loin de 1,5 milliard de dollars. Ce qui représente, à ses dires, pas moins de 60 % des dépenses de la santé et de la sécurité sociale. «C'est pourquoi on est en train d'aller dans le fond de cette politique de remboursement du médicament. Il y va de la pérennité de tout le système de la sécurité sociale», a-t-il ajouté estimant qu'«il n'y a pas lieu de trop s'inquiéter car tous les mécanismes menés dans ce sens sont très bien maîtrisés». Par ailleurs, Djaouad Bourkaieb a précisé que la liste des médicaments soumis aux tarifs référentiels a été réactualisée. Elle comporte ainsi 3 000 autres marques sur les 4 586 déjà remboursables. Ce qui a induit, en somme, une baisse de 40 % des prix des médicaments. La liste comporte ainsi 590 nouvelles Dénominations communes internationales (DCI). Un nombre qui augmentera pour avoisiner les 1 365 DCI comparativement aux recommandations de l'OMS qui ne sont que 600 DCI. «Cette décision est prise à la faveur d'un arrêté ministériel entré en vigueur depuis le 29 mai dernier», a-t-il fait remarquer. L'objectif, outre celui de faciliter l'accès au médicament auxcitoyens, sachant que ce sont des médicaments dont la consommation est grande, vise aussi la régulation du marché du médicament et ainsi l'encouragement de la production pharmaceutique nationale. Farid Houali