La direction du club de football de l'OGC Nice (1re div. française) a annoncé, hier soir, qu'elle était revenue sur sa décision de licencier l'attaquant algérien Malek Cherrad, préférant une simple «suspension de contrat». L'international algérien a disparu volontairement depuis le 25 mars avec sa compagne Elodie et leur enfant Adam. Il a cependant fait savoir à sa famille qu'il allait bien. «Après réflexion, dans le cadre de la procédure engagée à l'encontre de Abdelmalek Cherrad, l'OGC Nice Côte-d'Azur a pris la décision de ne pas procéder à la résiliation anticipée du contrat de ce joueur, mais de demander à la commission juridique de la Ligue de football professionnel de suspendre les effets de son contrat jusqu'à ce que M. Cherrad indique s'il entend ou non poursuivre sa carrière de footballeur au sein du club», ont déclaré les responsables niçois dans un communiqué. Le 27 avril, le comité directeur du club avait décidé, à l'unanimité, son licenciement «pour abandon de poste et non-exécution de son contrat de travail». Le joueur avait quitté précipitamment la Côte-d'Azur (Sud) le 25 mars, à bord d'une voiture de location. Il avait auparavant réclamé le versement d'une avance sur salaire de 16 000 euros sur un compte bancaire ouvert à cet effet, l'autre étant cogéré par son frère aîné. Le joueur aurait voulu «se soustraire à l'autorité» de ses frères, selon des sources judiciaires. Selon un de ses collègues, «il subissait une pression difficile à gérer» de la part de sa famille.