Dénouement Le joueur, un peu fatigué, a annoncé qu?il a été prêté finalement à l'Espérance de Tunis. L'attaquant algérien de Nice (1re div. française), Malek Cherrad, qui avait disparu volontairement le 25 mars, a indiqué, ce jeudi à Nice où il se trouve depuis hier mercredi, qu'il allait être prêté pour une saison à l'Espérance de Tunis (1re div. tunisienne). Le président de Nice, Maurice Cohen, avait d'abord annoncé, hier mercredi, que le joueur allait être prêté à un autre club tunisien, l'Etoile du Sahel. «Je suis un peu fatigué. Cela a été dur ces derniers temps. J'avais quelques problèmes à régler au niveau de ma famille. Je les ai résolus. Revenir là-dessus ne sert à rien. Je préfère regarder vers l'avenir, me relever et être plus fort. C'est résolu», a déclaré Cherrad lors d'une conférence de presse au club. «Deux mois sans jouer, ça a été très dur. Heureusement que ma compagne, les amis, le président de l'OGC Nice et celui de la Fédération algérienne m'ont toujours soutenu. J'étais bien conscient qu'en fuyant, je mettais ma carrière en péril. Mais je n'avais pas d'autre solution. J'étais dans le sud de l'Europe. Désormais, je suis prêté pour une saison à l'Espérance de Tunis. J'ai plus réfléchi au côté sportif que celui financier», a ajouté l'attaquant niçois. Cherrad, 23 ans, a également indiqué que «l'OGC Nice restera dans (sa) tête», affirmant revenir plus fort en 2005. «J'ai pris du recul. Tout est rentré dans l'ordre désormais. Je n'en pouvais plus et je n'avais pas d'autre issue. Je reste en contact avec certaines personnes de ma famille. (... ) Je tiens à dire que je n'ai aucune dette de jeu et que je ne dois de l'argent à personne», a encore affirmé le joueur. De sources affirmées, il était soumis à des pressions familiales et il voulait se «soustraire à l'autorité de quelques-uns de ses frères». De son côté, le président de Nice s'est montré satisfait : «Tout le monde a compris que Malek est parti pour des raisons personnelles et qu'il y avait une mauvaise influence autour de lui. Il faut faire la part des choses entre Malek Cherrad et son frère. Il y a tout un océan qui les sépare.»