Résumé de la 3e partie - Le chevreuil est blessé par les chasseurs. L'un d'eux le suit et l'entend dire : «Sœurette ouvre-moi la porte.» Informé, le roi, pour en avoir le cœur net, décide de chasser encore le lendemain ... La blessure était si insignifiante qu'au matin il ne s'en ressentait plus du tout. Quand il entendit de nouveau la chasse il dit : — Je n'y tiens plus ! Il faut que j'y sois ! Ils ne m'auront pas. Sœurette pleura et dit : — Ils vont te tuer et je serai seule dans la forêt, abandonnée. Je ne te laisserai pas sortir ! — Alors je mourrai ici de tristesse, répondit le chevreuil. Quand j'entends le cor, j'ai l'impression que je vais bondir hors de mes sabots. Sœurette n'y pouvait plus rien. Le cœur lourd, elle ouvrit la porte et le petit chevreuil partit joyeux dans la forêt. Quand le roi le vit, il dit à ses chasseurs : — Poursuivez-le sans répit tout le jour, mais que personne ne lui fasse de mal ! Quand le soleil fut couché, il dit à l'un des chasseurs : — Maintenant tu vas me montrer la petite maison ! Quand il fut devant la porte, il frappa et dit : — Sœurette, laisse-moi entrer ! La porte s'ouvrit et le roi entra. Il aperçut une jeune fille si belle qu'il n'en avait jamais vu de pareille. Quand elle vit que ce n'était pas le chevreuil, mais un homme portant une couronne d'or sur la tête qui entrait, elle prit peur. Mais le roi la regardait avec amitié, lui tendit la main et dit : — Veux-tu venir à mon château et devenir ma femme ? — Oh ! oui, répondit la jeune fille, mais il faut que le chevreuil vienne avec moi, je ne l'abandonnerai pas. Le roi dit : — Il restera avec toi aussi longtemps que tu vivras et il ne manquera de rien. Au même instant, le chevreuil arriva. Sœurette lui passa sa laisse et, la tenant elle-même à la main, quitta la petite maison. (A suivre...)