Résumé de la 2e partie - Sœurette laisse son frère – transformé en chevreuil après avoir bu l'eau d'une source – aller à la chasse... Mais, lui dit-elle, reviens ce soir sans faute. Par crainte des sauvages chasseurs, je fermerai ma porte. À ton retour, pour que je te reconnaisse, frappe et dis «Sœurette, laisse-moi entrer.» Si tu n'agis pas ainsi, je n'ouvrirai pas. Le petit chevreuil s'élança dehors, tout joyeux de se trouver en liberté. Le roi et ses chasseurs virent le joli petit animal, le poursuivirent, mais ne parvinrent pas à le rattraper. Chaque fois qu'ils croyaient le tenir, il sautait par-dessus les buissons et disparaissait. Quand vint le soir, il courut à la maison, frappa et dit : — Sœurette, laisse-moi entrer ! La porte lui fut ouverte, il entra et se reposa toute la nuit sur sa couche moelleuse. Le lendemain matin, la chasse recommença et le petit chevreuil entendit le son des cors et les « Oh ! Oh ! » des chasseurs. Il ne put résister. — Sœurette, ouvre, ouvre, il faut que je sorte ! dit-il. Sœurette ouvrit et lui dit : — Mais ce soir il faut que tu reviennes et que tu dises les mêmes mots qu'hier. Quand le roi et ses chasseurs revirent le petit chevreuil au collier d'or, ils le poursuivirent à nouveau. Mais il était trop rapide, trop agile. Cela dura toute la journée. Vers le soir, les chasseurs finirent par le cerner et l'un d'eux le blessa légèrement au pied, si bien qu'il boitait et ne pouvait plus aller que lentement. Un chasseur le suivit jusqu'à la petite maison et l'entendit dire : — Sœurette, laisse-moi entrer ! Il vit que l'on ouvrait la porte et qu'elle se refermait aussitôt. Il enregistra cette scène dans sa mémoire, alla chez le roi et lui raconta ce qu'il avait vu et entendu. Alors le roi dit : - Demain nous chasserons encore ! Sœurette avait été fort affligée de voir que son petit chevreuil était blessé. Elle épongea le sang qui coulait, mit des herbes sur la blessure et dit : — Va te coucher, cher petit chevreuil, pour que tu guérisses bien vite. (A suivre...)