Bahreïn-répression - Une cour d'appel de Bahreïn a maintenu ce mardi de lourdes peines pour 13 militants, dont des chefs de l'opposition ayant joué un rôle de premier plan dans le soulèvement de février-mars 2011. Le tribunal a confirmé la prison à perpétuité pour sept opposants, la plupart chiites, dont le militant des droits de l'Homme Abdel Hadi al-Khawaja, et des peines de prison de 2 à 15 ans pour les autres. Les militants n'ont pas comparu devant le tribunal ce mardi, selon des avocats de la Défense. Des témoins ont indiqué que les forces de sécurité étaient déployées en force autour du tribunal pour empêcher toute manifestation. Yémen-sabotage - L'unique gazoduc du Yémen, codétenu par Total, a de nouveau été saboté ce mardi dans le centre du pays, quelques jours après sa réparation à la suite d'un attentat. Selon un responsable qui a requis l'anonymat, une explosion a endommagé à l'aube le gazoduc à proximité des champs pétrolifères de Safer, dans la province de Marib (environ 250 km à l'est de Sanaa). Des explosifs étaient placés sous le gazoduc, au niveau du « kilomètre 16 ». D'autres explosifs placés sous le gazoduc à quelques kilomètres de là ont été découverts et désamorcés. Le gazoduc long de 320 km relie les champs de Safer au terminal de Belhaf sur le Golfe d'Aden. Syrie- CICR - Le nouveau président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Peter Maurer, est arrivé à Damas où il doit rencontrer le président Bachar al-Assad. Selon le CICR, M. Maurer rencontrera, outre M. Assad, le chef de la diplomatie Walid Mouallem, le ministre de l'Intérieur Mohammad al-Chaar, le ministre de la Santé Saad Abdessalam Nayef et le ministre d'Etat pour les Affaires de la réconciliation nationale, Ali Haïdar. La visite, jusqu'à jeudi, portera sur les besoins humanitaires accrus et permettra de rappeler aux belligérants leurs devoirs en vertu de la loi internationale liée à la protection des civils notamment. Iran-Golfe- accusations - L'Iran a rejeté ce mardi les accusations d'ingérence dans les affaires intérieures de ses voisins arabes du Golfe, en estimant que ces derniers cherchaient à «détourner l'attention» des revendications de leur population. «La répétition de ces accusations ne changera pas les réalités de la région», a affirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Les six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG, réunissant Arabie saoudite, Bahrein, Emirats arabes unis, Koweit, Qatar et Oman) ont sommé hier Téhéran de cesser ses «ingérences» dans leurs affaires intérieures.