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Maroc/Prisonniers sahraouis
Une parodie de procès le 24 octobre ?
Publié dans Info Soir le 16 - 09 - 2012

Répression - Arrêtés, torturés et détenus arbitrairement, Naâma Asfari et 22 autres militants sahraouis devraient être jugés le 24 octobre prochain.
Pour Claude Mangin, épouse française de l'un d'entre eux, Naâma Asfari, interrogée par le site d'information continu, Nouvellesdusahara.fr, «c'est une gesticulation de plus de la part du pouvoir marocain qui cherche surtout à ouvrir un contre-feu alors que la venue toute récente d'une ONG américaine (Centre Kennedy) au Sahara occidental et ses premières observations très critiques mettent le Maroc en difficulté sur la scène internationale, sans parler du prochain séjour sur place que doit effectuer le rapporteur spécial contre la torture du Haut commissariat pour les Droits de l'Homme de l'ONU».
Pour Claude Mangin, cette annonce est «complètement ridicule». «Pourquoi ce procès qui devait avoir lieu une première fois en janvier dernier, mais dont l'audience a été reportée in extremis, n'a pas déjà eu lieu comme prévu ? Il n'y a pas eu plus d'enquête ni de nouvelles preuves depuis», souligne-t-elle. «Leur procès n'a toujours pas commencé malgré la clôture, en novembre 2011, des instructions concernant les deux plaintes déposées contre eux», rappelle l'ONG Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture (ACAT) dans son bulletin n°315 de août-septembre 2012, qui qualifie les militants de «prisonniers d'opinion». Surtout, Claude Mangin s'appuie sur les propos tenus par le procureur du roi auprès du tribunal militaire quand elle a pu le rencontrer au Maroc à la mi-août. «Il m'a dit clairement qu'il n'y aurait jamais de procès car il n'existait aucune preuve...». Le sort de ces 23 militants Sahraouis est toujours préoccupant. Bien que les conditions de détention semblent s'être améliorées selon Claude Mangin qui a pu rencontrer son mari à trois reprises lors de son dernier séjour, les tortures qu'ils ont subies ne seront pas sans laisser de séquelles. La Française a d'ailleurs déposé deux plaintes auprès du Haut Commissariat des Droits de l'Homme à Genève. «Naâma a fini par me dire tout récemment que ce qu'il a subi est beaucoup plus grave que ce que je pensais depuis presque deux ans», explique Claude Mangin. Pendant les six premiers jours, il a été menotté avec les mains derrière son dos et les yeux bandés, sans manger et sans pouvoir aller aux toilettes. Les gardiens ont renversé de la Javelle sur lui et ont passé un jet sur lui en lui disant qu'il était pourri. Il était à genou, jour et nuit, avec interdiction de dormir, sinon les gardiens entraient dans la cellule et le tabassaient. C'est arrivé que les policiers entrent, le prennent puis l'entraînent comme s'il allait être exécuté ...». Il convient enfin de rappeler que Naâma Asfari et ses co-détenus ont mené en octobre et novembre 2011 une grève de la faim de 38 jours pour dénoncer leurs conditions de détention (la plupart ont été torturés selon leurs avocats, plusieurs ont été violés) et le fait qu'aucune date n'avait été fixée pour leur procès. Pour sa part, le groupe détenu à la prison de Salé a entamé depuis le 12 du mois en cours, une grève de la faim de 48 heures. Il proteste toujours «contre leurs conditions de détention et réclame leur droit à un jugement équitable devant un tribunal civil ou leur libération immédiate». Une grève que ce même groupe, compte réitérer chaque semaine.


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