Le président de la nouvelle formation politique Tajamou Amel El-Djazaïr (Taj), Rassemblement, Espoir de l'Algérie, le Dr Amar Ghoul, a clarifié hier, un certain nombre de points, lors d'une conférence de presse tenue au siège de son parti à Alger. Après avoir parlé des résultats du congrès constitutif de Taj, Amar Ghoul a souligné, au sujet de la présence d'un grand nombre d'opportunistes dans son parti, que Taj ne leur laissera pas de place. «Notre militant doit être propre, compétent, travailleur et crédible.» Quant aux critiques de certains partis politiques, le président de Taj a dit dans un sourire que «la critique nous renforce. A celui qui nous lance un oignon, nous lançons du miel et à celui qui nous lance une pierre, nous donnons une pomme». Le premier responsable de Taj a tenu à expliquer que son parti n'est pas uniquement ouvert aux hommes d'affaires comme cela se dit. «On compte toutes les catégories de notre société, dont des étudiants, des chômeurs, des cadres, plus de 70% de jeunes et la présence efficace de la femme avec plus de 20%». Pour lui, Taj est un espace politique rassemblant tout le spectre au niveau de la scène nationale et aux porteurs d'idées et d'initiatives loin des conflits idéologiques stériles ainsi que les forces vives du pays dont la communauté algérienne installée à l'étranger. «Ceux qui ne comprennent pas encore le secret du rassemblement des tendances, comme cela a été fait avec Taj lors de son congrès constitutif, doivent être contents pour le pays. Aucun incident n'a été constaté et il n'y a eu aucune intervention des éléments de la Sûreté nationale, ni de la Protection civile. Notre vision est basée sur une Algérie sécurisée, forte, stable, développée et pionnière», a-t-il repris. Sur l'éventuelle participation aux prochaines élections locales, Amar Ghoul estime qu'aujourd'hui «la priorité est à la structuration du parti», insistant sur la réhabilitation de l'échelle des valeurs fondées sur les composantes de l'identité nationale et les valeurs humaines, la moralisation de la société et la lutte contre les fléaux sociaux et la corruption».