Débat - Le champ politique est en effervescence en prévision des prochaines élections locales prévues le 29 novembre. Pour les islamistes, c'est le même scénario que pour les dernières législatives. Les prochaines se dessinent en optant également pour des listes communes. Ainsi, le mouvement Ennahda a décidé de participer aux élections locales avec des listes communes dans le cadre de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) selon le président du mouvement Fateh Rebiai. Il a indiqué que «les directions des trois partis iront aux élections locales avec des listes communes à travers 48 wilayas. Le parti de la Jeunesse, en revanche, n'est pas encore décidé à prendre part à ce rendez-vous électoral. Hamana Boucherma a affirmé, hier, que la question sera tranchée ce samedi à l'issue des travaux du congrès national du parti. Il a souligné que quelle que soit la décision prise, son parti continuera à œuvrer pour opérer un «changement pacifique» en tant que «solution idoine pour sortir de la récession qui caractérise la situation sociale en général». Jil Jadid a, quant à lui, décidé de participer à ces locales. Soufiane Djilali a indiqué à l'issue de la réunion du Conseil national de son parti que la décision de participer aux prochaines élections locales répondait à l'objectif «d'inciter les différentes catégories de la société à participer à l'action politique en dépit du climat politique négatif prévalant dans le pays». Le président du Front de la justice et du développement (FJD - El-Adala), Abdallah Djaballah, a dans son côté, précisé, qu'«en l'absence de garanties quant à des élections transparentes et honnêtes, son parti ne participera pas aux élections locales prévues le 29 novembre prochain». M. Djaballah a précisé que la décision de non-participation à ces échéances a été prise au niveau du madjliss echoura au terme de consultations au niveau de l'ensemble des bureaux du FJD à travers le territoire national. Pour M. Djaballah, les élections sont devenues une simple étape de l'action politique. Le président du Front national algérien (FNA), a estimé, hier, vendredi, à Ghardaïa, que le temps est venu de mettre un terme à la gestion archaïque des affaires des collectivités en proposant des hommes intègres, compétents et dignes de confiance afin de marquer une rupture avec la gestion du passé. Quant au FFS, il a esquissé, hier, vendredi, à huis clos, les contours de sa stratégie électorale lors de la session ordinaire de son conseil national réuni à Alger. Les membres du conseil national l'ont débattue et émis des propositions qui seront prises en compte par la commission qui va se réunir pour enrichir ce projet, a souligné le premier secrétaire national du parti, Ali Laskri.