InfoSoir : Des citoyens de votre commune affirment que votre mandat a été marqué par des manquements flagrants... F. Djeghdali : En tant que responsable, il est impossible de satisfaire tout le monde. On ne peut en aucun cas plaire à tous les Tablatis. Parfois, le citoyen se veut à la place de ce responsable sans pour autant prendre en compte la lourdeur de sa tâche. Ce qu'on a pu réaliser jusque-là témoigne en notre faveur. Parfois, le citoyen manque d'objectivité. Pourtant, le gaz de ville est inexistant alors qu'un gazoduc passe juste à côté... Vrai. Mais ce gazoduc qui passe par Tablat et dont le point de chute est Sidi R'zine, n'est pas fonctionnel. Mais le levier topo a été fait pour toute la région, concernant ce gazoduc et tout a été remis à la Direction de l'énergie et des mines (Demi) par le biais de la wilaya. La Demi est en train d'accélérer les choses puisque les études ont été faites, les cartes sont prêtes et la réalisation ne va pas tarder. Tout dépend du ministère de l'Energie. Probablement, le premier trimestre de l'année prochaine. Et qu'en est-il de la disponibilité de la bonbonne de gaz ? Des espaces sont déjà réservés au profit de Naftal afin que la situation vécue l'hiver écoulé ne se répète pas. Et les logements sociaux attribués à des étrangers à la commune ? Tout dépend ce que l'on appelle étranger. Si le bénéficiaire vient d'un village des environs, pour moi c'est un citoyen de la commune. Rien de plus. Certains citoyens disent que l'eau ne coule dans leurs robinets qu'une fois tous les cinq jours... Ce n'est pas vrai. L'alimentation des différents quartiers du chef-lieu de la daïra de Tablat se fait une fois tous les trois jours. Cette situation est due en premier lieu à l'inexistence d'aires de stockage capables de contenir toutes les quantités qui nous parviennent des sources. Et il faut noter dans tout cela que notre commune fait partie des deux seules communes de la wilaya de Médéa où l'eau est gérée par les services municipaux de la production jusqu'à l'exploitation. A tout cela s'ajoute le problème de l'usure de la tuyauterie qui ne résiste pas longtemps à une eau calcaire. Autre chose : reconnaissons que l'APC ne dispose pas d'assez de moyens pour assumer cette tâche à elle seule. Donc, il faudrait attendre l'arrivée de l'Algérienne des eaux (ADE) pour que cette épineuse question soit réglée définitivement une fois la localité alimentée du barrage de Koudiet Tassardount. Autrement dit : d'ici à mars 2013, les choses rentreront dans l'ordre et nous promettons de l'eau 24 h sur 24. On a également relevé l'inexistence d'un hôpital... L'histoire de l'hôpital de Tablat (un don saoudien) est connue de tout le monde. Sa réalisation a été confiée par le passé à un entrepreneur américain qui s'est avéré incapable de concrétiser le chantier. Ce qui a contraint les responsables algériens à résilier son contrat. Après un arrêt forcé, le chantier a été relancé. Et c'est une entreprise algérienne qui s'en occupe. Cette même entreprise ayant connu des soucis financiers avec les Saoudiens, a à son tour, arrêté les travaux depuis près d'une année. Pour notre part, nous faisons des pieds et des mains afin que le projet redémarre.