«Les commerçants qui figurent sur les plannings de permanence et qui n'ouvriront pas le jour de l'Aïd, seront sanctionnés par une fermeture d'un mois», a affirmé ce matin le ministre du Commerce. Les sanctions, encore à l'étude actuellement, peuvent cependant être également de nature pécuniaire. C'est ce qu'a réaffirmé le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, ce matin sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio nationale. Dès lors, une note interministérielle portant sur la question a été adressée aux walis. Il leur est demandé, entre autres, d'identifier les activités et les opérateurs économiques soumis à l'obligation d'assurer la permanence, mais aussi d'établir des plannings de permanence des commerces de détail ou des unités de production liées à ces activités. Au jour d'aujourd'hui plus de 45 wilayas ont élaboré leur planning. Au titre de cette opération le ministre ne manquera pas de préciser, en outre, que cette opération a été élaborée en étroite collaboration avec les professionnels et qu'elle jouit de l'adhésion totale de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). «Rien n'a été imposé. On a juste demandé à ces professionnels de nous aider à assurer ces permanences», assure le ministre. «Les professionnels qui souhaitent ouvrir pendant les jours de l'Aïd peuvent, bien entendu, le faire. L'objectif fixé à travers cette disposition étant d'assurer un service minimum qui permet un approvisionnement régulier des citoyens», ajoute-t-il. Le ministre ne manquera pas de confirmer que «les commerçants qui figurent sur les plannings de permanence et qui n'ouvriront pas le jour de l'Aïd, seront sanctionnés d'une fermeture d'un mois». Mais la question des sanctions est en discussions, dès lors qu'elle pourra s'étendre à des amendes pécuniaires une fois la loi amendée. M. Benbada ne manquera pas toutefois d'affirmer son optimisme quant au succès de cette opération tant, selon lui, «la sensibilisation a fonctionné». «Outre l'adhésion totale des professionnels, le court week-end qui accueillera l'Aïd cette année devrait aller dans le sens de la réussite de cette opération», affirme-t-il. Le commerce informel est un autre sujet sur lequel est revenu le ministre. «Plus de 600 sites de commerces informels ont été éliminés parmi les 1 520 recensés par les services du ministère du Commerce». Un taux appréciable, selon lui, tant ces derniers concernent pour l'essentiel les sites les plus nuisibles. Soit ceux qui causent le plus de problèmes aux citoyens mais aussi qui nuisent le plus à l'économie ou encore à l'environnement.