Quelque 200 millions d'électeurs américains étaient appelés hier aux urnes pour élire leur président, ce qui donnait -- presque -- autant d'occasions de connaître ou faire connaître les aventures et mésaventures cocasses du scrutin. On vote demain ? - Selon le Tampa Bay Times, le bureau responsable des élections dans le comté de Pinellas en Floride (sud-est) a déclenché hier matin, peu après l'ouverture du scrutin, des milliers d'appels téléphoniques automatiques annonçant aux électeurs qu'ils pouvaient voter jusqu'à 19h00... «demain», soit aujourd'hui. En fait, un message avait été lancé lundi pour annoncer les horaires de «demain», message envoyé à nouveau par erreur le lendemain, pendant une demi-heure, à quelque 12 000 foyers. Oups - Un électeur de Pennsylvanie (est) a posté sur YouTube la vidéo montrant comment la machine sur laquelle il voulait voter Barack Obama enregistrait obstinément un vote pour Mitt Romney. «Tous les autres boutons marchaient bien», commente-t-il. Selon NBC News, la machine a été retirée. Dans l'Ohio (nord-est), les républicains ont affirmé que la situation inverse s'était produite. Prohibition d'un jour ! - Le Kentucky et la Caroline du Sud sont les deux derniers Etats américains - sur 50 - où il est interdit de vendre de l'alcool le jour de l'élection présidentielle. Du moins jusqu'à 18H00 pour le Kentucky, rapporte le Huffington Post. Cinq autres Etats -- Delaware, Idaho, Indiana, Utah et Virginie Occidentale-- faisaient de même il y a quatre ans, avant d'abandonner cette règle. La tradition, selon le site, remonterait au XIXe siècle quand les «politiciens corrompus» échangeaient des voix contre de l'alcool. Les ratés d'internet - Betsy Morais, qui écrit pour le New Yorker, a voulu voter par internet. «J'ai téléchargé l'application, imprimé le bulletin, l'ai scanné et envoyé par email», raconte-t-elle. Un message d'erreur est revenu deux fois. Après avoir téléphoné au bureau responsable, «on m'a dit de faxer le bulletin», dit-elle, dépitée. Quant au site Buzzfeed, il a raconté comment dans deux comtés du New Jersey, les adresses email destinées au vote électronique étaient sans objet. Une troisième, personnelle, a été postée ... sur Facebook.