Procédé n Comme lors de la campagne électorale des législatives de mai dernier, les partis politiques recourent aux réseaux sociaux afin de faire passer leur message. Facebook, Tweeter et autres réseaux sociaux sont devenus, en effet, des moyens incontournables pour la plupart des partis politiques algériens en campagne pour les élections locales du 29 novembre prochain. Plusieurs candidats (indépendants ou de partis politiques) se font connaître, eux aussi, sur les réseaux sociaux en créant leurs propres pages Facebook et Tweeter dans le but de fédérer les électeurs autour d'eux. Ces réseaux permettent à ces candidats de mieux faire la promotion de leurs idées et programmes politiques du fait de l'interactivité en ligne et en temps réel. Ils sont considérés comme de véritables permanences de campagne virtuelle qui reproduisent fidèlement les affiches et les slogans. Parmi les formations politiques qui utilisent ces nouveaux supports figurent le parti du Front de libération nationale (FLN) qui dispose d'un site web doté d'un portail consacré à la campagne électorale. Le porte-parole du parti du FLN, Kassa Aïssi, a indiqué à l'APS que le site propose une rubrique d'informations illustrées, ainsi que des vidéos sur les meetings animés par les militants du parti, invitant les internautes à accéder à la page Facebook du parti qu'il qualifie d'espace de débat ouvert. D'autres partis politiques ont préféré, pour leur part, présenter leur programme électoral sur leur site officiel, à l'image du Rassemblement national démocratique (RND). Le porte-parole du RND, Miloud Chorfi, a expliqué, à ce propos, que les internautes pourront consulter et télécharger le programme électoral relatif à cette échéance électorale. M. Chorfi a souligné également que plusieurs candidats du RND ont créé leur propre blog ou site internet pour se faire connaître auprès des électeurs. «Sans les réseaux sociaux, on risque de se couper d'une partie de la population. Au niveau communal, c'est important d'être sur Facebook pour toucher notamment les jeunes», a-t-il ajouté. De son côté, le porte- parole du Parti des travailleurs (PT), Djelloul Djoudi, a souligné l'importance d'être à l'écoute de la population en usant des nouvelles technologies de l'information et de la communication comme les réseaux sociaux, précisant que de nombreux candidats du PT disposent de sites web, de blogs ou de page Facebook pour convaincre les électeurs à voter pour eux. Hakim Sahab, secrétaire national à la communication du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), a indiqué, quant à lui, que le recours à un réseau social, qui s'avère un facteur de proximité avec les électeurs, permettra à ces derniers de pouvoir s'adresser directement au candidat et discuter ouvertement sur son programme. Le Front des forces socialistes (FFS) s'est contenté, pour sa part, de publier sur son site internet les programmes de passage des candidats à la radio et à la télévision ainsi que les meetings populaires. Le Mouvement pour la société et la paix (MSP), qui fait partie de l'Alliance de l'Algérie verte, regroupant les mouvements Ennahda et El Islah, propose dans son site le programme et le calendrier de l'Alliance ainsi que des vidéos sur ses activités. R. N.