Déclarations n Invité, hier soir, de la Radio El-Bahdja, Mohamed Lefkir est revenu sur les événements de ces derniers jours, concernant son éventuel retour aux commandes du CRB. L'ancien président du Chabab a fait savoir qu'il n'a plus envie de revenir surtout après avoir senti que plusieurs personnes font des pieds et des mains pour lui barrer la route. «Je ne reviendrai pas aux commandes, c'est une décision irrévocable. Néanmoins, je continuerai à lutter pour sauver le club des mains de ceux qui le dirigent actuellement», a-t-il annoncé. Pour revenir aux raisons de cette décision, l'intervenant dira que le fait qu'il soit exclu de la réunion d‘urgence organisée par le président du CA, Azzedine Gana, y est pour quelque chose. «Tout le monde savait que j'avais l'intention de revenir et d'acheter les actions du CSA. Ensuite, on organise une réunion d'urgence sans m'y convier. De qui se moque-t-on ? Personne n'a eu le courage de me dire que je suis indésirable, parce qu'ils savent que si je veux revenir, personne ne saura m'arrêter. Et puis, on dit que je ne suis pas habilité à participer à cette réunion, qu'on nous dise, alors, qui y a pris part», expliquera-t-il. Lefkir, en revenant un peu en arrière, dira que plusieurs amoureux du club l'ont sollicité pour revenir surtout que le club allait très mal. «Et c'est pour cela que je me suis présenté lors de la rencontre face au MCEE. On m'a dit que Gana est démissionnaire et que les joueurs voulaient recourir à la grève, et cela m'a été confirmé par le président intérimaire du CSA, Mohamed Belaïd. Je me suis présenté et j'ai longuement discuté avec les joueurs. Je leur ai demandé de ne pas en arriver là, tout en leur promettant de les régulariser jusqu'au dernier centime, dans un délai de deux mois au maximum. J'ai réuni d'anciens dirigeants pour les mettre devant leurs responsabilités avec le club. Tout le monde a décidé de marcher la main dans la main», a-t-il enchaîné. Et d'ajouter : «Le premier plan de mon projet est d'associer la SSPA du club avec une grande entreprise pour la construction d'un hôtel et d'un centre de formation, ce qui constituera une bonne ressource financière. Cela évitera tout genre de crise dans ce sens. Je voulais rénover le Complexe du Caroubier, un symbole du club qui est devenu un désert et un repaire à rats. Donc, tout était prêt pour réaliser un retour en force pour sauver le club, avant que cette histoire de la réunion ne vienne tout foutre en l'air. Je vois Gana, démissionnaire pourtant, organiser une réunion sans m'y convier, et négocier avec Amrani pour prendre les commandes de la barre technique. Que Gana cesse de mentir aux gens». Lefkir s'est dit étonné de voir Gana réclamer la somme de 20 milliards de centimes que le club lui doit, avant de quitter le navire. «Il est actionnaire à 4 %, soit 4 millions de centimes. Comment réclamer 20 milliards. Ce sera de l'argent jeté par la fenêtre, d'autant plus qu'il n'y a rien de concret pour justifier cette somme. Que Gana sache que quand on accepte d'être président d'un club, on paye et on se tait». Enfin, l'intervenant reviendra sur l'histoire des dettes qui lui ont été collées, et dira qu'il défie n'importe quelle personne de prouver cela. Mohamed Benhamla