Résumé de la 2e partie - Seul Testar, le jeune crapaud, éprouve de la pitié pour la grenouille rouge qui a été mise en quarantaine... Ecoute, dit Testar, malade ou pas, je veux rester avec toi. Et puis, Sénégal a vu des oiseaux bleus, rouges, je suis certain que c'est ta couleur. Une superbe couleur, on dirait une robe de grand couturier. Confuse, la petite devint encore un peu plus rouge. En cheminant, ils trouvèrent une jolie petite mare, où les nénuphars et les roseaux massettes formaient des parasols. Les mois passèrent, Testar et la petite fraise s'aimaient de plus en plus fort. Cependant, un gros souci les inquiétait, un soleil implacable asséchait leur mare. Devant ce désastre, Testar décida de se rendre à la grande mare. La petite fraise ne voulut pas y aller et décida de l'attendre. Arrivé devant ce qui était la grande mare, Testar fut bien étonné, il n'y avait plus une goutte d'eau et plus une grenouille. Seul le gros crapaud tout desséché agonisait. Les autres avaient dû se mettre sous la terre, pour y trouver un peu de fraîcheur. Testar repartit, il venait d'arriver et racontait son voyage à la petite grenouille, quand ils entendirent une voix d'enfant : — Papa ! viens voir une grenouille rouge. — Une grenouille rouge par ici ? — Oui ! Regarde. — Mon fils, dit le papa, tu as devant toi, un très beau spécimen de grenouille, qui vit dans les pays lointains. C'est une grenouille fraise, on l'appelle ainsi parce qu'elle ressemble à une fraise. — On la prend papa ? Ici elle va mourir. — Nous allons l'emporter dans notre mare qui ne tarit jamais. — Et je vais prendre le crapaud qui est juste à côté, ils sont peut être copains. — Si tu veux. Et la petite grenouille fraise et son ami Testar, vécurent longtemps et heureux dans la mare qui ne tarit jamais.