Bilan - La brigade de protection de l'enfance de la sûreté de wilaya d'Oran a recensé, depuis le début de l'année en cours, 32 mineurs impliqués dans différentes affaires liées à la drogue. C'est ce qui a été relevé dans un bilan présenté, hier, lundi à Oran. La détention, la consommation et le trafic de drogue constituent les plus importantes affaires relevées dans le bilan exposé à l'occasion de portes ouvertes sur la brigade de protection de l'enfance par la direction de la sûreté de wilaya. Deux mineures sont impliquées dans l'affaire de détention et de consommation de drogue, ainsi que des garçons âgés de moins de 16 ans, a enregistré la brigade. Les coups et blessures volontaires et le vol sont en tête des affaires traitées, ce qui a conduit à l'arrestation de 70 mineurs pour le premier chef d'inculpation et 45 pour le second, alors que le nombre de mineurs impliqués dans divers crimes est de 465 dont 26 filles. Selon la chef de brigade de la protection de l'enfance de la Sûreté de wilaya d'Oran, la commissaire de police Chergui-Brahim Warda, le bilan de l'activité de sa brigade a été caractérisé, cette année également, par le traitement d'un grand nombre d'affaires d'enfants victimes de danger moral. Ce phénomène conduit les enfants à quitter le domicile familial et à fuguer vers Oran et ce, à l'insu de leurs parents, a-t-elle expliqué. Elle a signalé, dans ce sens, que sa brigade a traité, au cours de la même période, 140 cas de mineurs dont 36 filles et a réussi à réintégrer 113 mineurs dans leurs familles. La brigade prend en charge également l'assistance sociale et psychologique des enfants et mineurs victimes de différents maux, en coordination avec des spécialistes en la matière, notamment des psychologues et des représentants des services de l'action sociale et d'associations spécialisées. Plusieurs opérations coups de poing sont menées par les éléments de la Sûreté nationale au niveau de la wilaya d'Oran pour lutter contre toutes les formes de criminalité en milieu urbain. Ces opérations ont permis de maîtriser cette criminalité qui prolifère dans des endroits bien précis en milieu urbain. La criminalité en milieu urbain est liée aux atteintes aux personnes et aux biens, au vol sous toutes ses formes, aux agressions, au trafic de drogue et d'argent. Outre l'aspect répressif, la DGSN axe également son travail sur l'aspect préventif. Des cellules de crise criminelle ont été ouvertes au niveau des sûretés de wilaya.