Le ministre français délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, a souhaité, hier, dimanche, qu'à l'occasion du premier voyage de François Hollande en Algérie, mercredi et jeudi, il soit décidé de faciliter la délivrance de visas pour les jeunes Algériens désireux de venir en France. «Je crois que la France aurait à se grandir que de faciliter les échanges, en particulier les visas», a répondu Kader Arif, comme on lui demandait sur Europe 1 si un «symbole» de ce voyage et du rapprochement franco-algérien ne serait pas d'offrir davantage de visas aux Algériens. «Je pense qu'il faut faciliter les échanges, pas avoir de peurs», a dit le ministre. «Et la force du symbole dans des pays comme (ceux) du Maghreb est importante, et le déplacement fait partie de ce symbole-là. Quand on accueille, on est encore mieux accueilli», a-t-il dit. «Ce n'est pas juste un coup que ce déplacement (de Hollande) en Algérie, c'est le début d'un travail qui va être inscrit dans la profondeur», a aussi déclaré le ministre français natif d'Alger, fils de harki. A propos de la question mémorielle, il a estimé qu'il fallait «regarder l'histoire avec lucidité.» Il faut «éviter de souffler sur les braises», «la question de la repentance serait une espèce d'auto-flagellation», a dit Kader Arif.