Perspective - Le premier responsable du secteur évoquera le renforcement du système de Taksebt qui alimente tout le couloir de Tizi Ouzou, Azazga et Yakourène. Trop longtemps attendu, le projet de transfert à partir du barrage de Taksebt qui alimentera les communes du flanc nord de la wilaya de Tizi Ouzou ( Kabylie maritime) a été finalement mis en service, jeudi dernier par le premier responsable du secteur des ressources en eau, M. Hocine Necib qui a effectué une visite dans la wilaya de Tizi Ouzou. Après avoir inspecté le barrage de Souk n'Tleta, au sud de la ville de Tadmaït en compagnie du wali, le ministre s'est rendu dans la localité de Boudjima où il a procédé à la mise en service de la station de pompage au village Afir pour le transfert d'eau à partir du barrage de Taksbet vers le flanc nord de la wilaya. C'est donc quelques 80 000 habitants, répartis sur 214 villages à travers les communes de Boudjima, Ifllissen, Tigzirt, Aghribs, Akerrou et Azeffoun, qui en bénéficieront. Le premier responsable du secteur évoquera aussi le renforcement du système de Taksebt qui alimente tout le couloir de Tizi Ouzou, Azazga et Yakourène, avant d'annoncer le raccordement de la station de dessalement de Tigzirt à celle de Cap Djinet. M. Necib dévoilera d'autres projets qui étaient dans sa valise dont le lancement du programme de la protection de la cuvette de Taksbet avec la réalisation de 6 stations d'épuration et de 22 km de collecteurs d'amenée et un autre projet relatif à la réalisation d'une station d'épuration à Azazga dans le but de protéger la nappe phréatique du Sébaou. On rappellera que le projet d'alimentation du flanc nord du versant nord a nécessité une cagnotte de 3 500 millions de dinars et alimentera ces localités à raison de 21 000 m3 par jour. Il comprend deux importants châteaux d'eau dont l'un d'une capacité de 5 000 m3 est implanté au niveau du lieu dit Telatha dans la localité d'Iflissen qui alimentera la région nord-ouest, alors que le deuxième réservoir d'une grande capacité sera implanté au niveau de la localité d'Aït Djennad et prendra en charge la région nord-est de la wilaya. Par ailleurs ce projet comprend également 32 400 m de conduites en plus de la réalisation de 3 stations de pompage et 7 réservoirs. - A Souk n'Tleta, à la sortie sud de Draâ Ben Kkedda, le ministre s'est enquis du chantier de réalisation d'un barrage d'une capacité de plus de 90 millions de m3, pour renforcer l'alimentation en eau potable et industrielle des wilayas de Tizi Ouzou, Boumerdès et Alger. Confiés à un groupement d'entreprises turques, les travaux de ce projet ont connu un retard de près de 8 mois, depuis la signature, en mai dernier, de l'ordre de service (ODS). Leur lancement n'a été rendu possible que depuis une dizaine de jours, suite à la levée d'un ensemble de contraintes liées notamment à l'indemnisation des propriétaires terriens, dont les parcelles sont incluses dans le périmètre d'inondation de cet ouvrage, a-t-on expliqué. Considérant les difficultés d'approvisionnement en eau potable des localités de l'extrême-est de la wilaya (Bouzguène, Iferhounène, Ifigha Idjer ), le ministre, accédant favorablement à la demande de la wilaya, a donné son accord pour l'inscription, à la réalisation, d'un nouveau barrage à Sidi Khelifa, dans la commune côtière d'Azeffoun, avec l'option de desservir en eau certaines localités de la wilaya de Béjaïa. Un homme «englouti» par l'oued Sébaou Un homme dont ni l'identité ni l'âge n'ont été précisés a été «englouti» par l'oued Sébaou durant la nuit d'hier. La victime, qui s'adonnait à l'aide d'une pelleteuse à l'extraction de sable dans l'oued Sébaou, à hauteur de la ville de Tadmaït, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Tizi Ouzou, serait tombée dans une sorte de gouffre rempli d'eau de la nappe phréatique mélangée à des eaux usées. Une équipe de plongeurs de l'unité marine de Tigzirt a été dépêchée sur les lieux aux premières heures de la matinée d'aujourd'hui pour essayer de repêcher le corps de la victime, avons-nous appris de sources proches de la Protection civile. Ce n'est pas la première fois qu'un tel drame se produit au niveau de l'oued Sébaou. On se souvient qu'il y a quelques années, un jeune de la localité d'Aït Aïssa Mimoun a été aussi «englouti» par l'oued Sébaou à proximité d'une sablière située au lieudit Voudekou. Les habitants ont ensuite procédé au saccage de la dite sablière qui a été incendiée. L'extraction illicite de sable du Sébaou, se poursuit de jour comme de nuit à un rythme effarant. C'est tout l'écosystème de ce site naturel qui a été déstabilisé par cette extraction effrénée.