Deux morts ! C'est le premier bilan des treize cas de méningite signalés lundi à la clinique Amina à Chiffa. Celle-ci a été fermée par mesure de sécurité en attendant les résultats de l'enquête menée par les services de la santé publique. Un appel urgent a été lancé aux personnes ayant subi une intervention dans cet établissement pour un contrôle et un dépistage. Dans un premier temps, la clinique a été fermée par la direction de la santé et de la population de la wilaya de Blida à titre préventif. Afin de parer à toute complication, l'hôpital de Boufarik, par le biais du médecin-chef de service des maladies contagieuses, le Docteur Mohamed Yousfi, lance un appel urgent en direction des malades qui ont été opérés récemment dans cette clinique, notamment ceux ayant subi une intervention au courant du mois de décembre. «Les malades qui ont été opérés en décembre doivent impérativement se rapprocher des centres des maladies infectieuses les plus proches de leur domicile». Les premiers symptômes se manifestent, selon le médecin, par des maux de tête importants, de la fièvre, des vomissements, ou encore une forte diarrhée. Il a en outre lancé un appel en direction des responsables de la clinique Amina et ceux relevant des services de la santé de la wilaya de Blida afin d'informer les patients qui ont subi des interventions durant ce mois de décembre. Nous apprendrons que la mesure de fermeture a été décidée suite aux investigations menées par les services spécialisés du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière en collaboration avec d'autres instances compétentes. Ces investigations sont toujours en cours pour déterminer l'origine exacte de ces cas de méningite Au courant du mois de décembre, une centaine de recommandations, portant notamment sur les moyens de prévention contre les méningites bactériennes, avaient été adoptées lors des travaux du premier symposium qui se sont déroulés à Oran. Le docteur Zmit de l'hôpital d'El-Kettar avait alors présenté une étude sur la question. Selon cette dernière, iI s'avère que sans développer de grandes campagnes de vaccination pour les enfants de moins de 5 ans, cette maladie va continuer à tuer, notamment des enfants.