Criminalité - Une jeune fille de 18 ans a été enlevée à Gué de Constantine alors qu'une jeune maman de 26 ans accompagnée de son fils de 4 ans, a été kidnappée à Adrar. Après les récentes affaires de la petite Chaïma âgée de 6 ans à peine, et de la petite Soundous, 8 ans, enlevées et assassinées, trois autres enlèvements se sont produits en l'espace de 48 heures. Le premier a ciblé une jeune fille de 18 ans, une mineure habitant la commune d'El-Biar. Elle a été enlevée samedi dernier vers 20 heures dans un quartier d'Aïn-Naâdja dans la commune de Gué de Constantine où elle se rendait chez son oncle. Selon les services de la gendarmerie, la victime et son ami, à bord d'une Peugeot 206, ont été, en quittant la voiture, la cible d'un gang d'agresseurs portant des armes blanches prohibées. Quelques minutes de résistance ont permis au jeune homme de prendre la fuite alors que la jeune fille est enlevée par le groupe de malfaiteurs et conduite vers une destination inconnue. Les kidnappeurs l'obligent à appeler son compagnon pour lui demander une somme de 30 000,00 DA contre sa liberté. Suite à cet appel, l'ami de la mineure a immédiatement informé les gendarmes de la Brigade territoriale de Gué de Constantine de l'enlèvement. Dès le dépôt de plainte, une patrouille de la brigade territoriale appuyée par une unité de la Section de sécurité et d'intervention (SSI) de Birkhadem de la Gendarmerie nationale, s'est mise à la recherche de la victime et de ses ravisseurs. Les recherches se sont poursuivies jusqu'à 21h 40, selon la Gendarmerie nationale. Au moment où la patrouille arrivait à l'entrée d'un des bidonvilles de Gué de Constantine, et à la vue des gendarmes, les auteurs de l'enlèvement se sont enfuis, abandonnant la victime qui a déclaré ne pas avoir reconnu ses ravisseurs et qu'elle n'avait subi aucune agression, pour reconnaître, après s'être remise de son choc, qu'elle a été tabassée par ses trois ravisseurs qui ont menacé de la tuer si elle criait. La brigade territoriale de Semmar a immédiatement ouvert une enquête qui a permis l'arrestation des trois agresseurs à 21h 40, la même nuit. Il s'agit de chômeurs âgés de moins de 30 ans. Cependant, l'information sur le kidnapping de la fille a été vite diffusée, à travers toute la ville, instaurant un climat de psychose chez les citoyens, déjà secoués par les assassinats de la petite Chaïma et de Soundous. Bouleversés par le phénomène de kidnapping des enfants, plusieurs parents accompagnent désormais leurs enfants à l'école et les récupèrent à la sortie. Certains parents ont même demandé à la direction des établissements scolaires, de laisser leurs enfants à l'intérieur de l'école jusqu'à leur arrivée. La jeune Hadjira retrouvée saine et sauve La jeune Hadjira (16 ans), disparue depuis deux jours du domicile familial, a été retrouvée dimanche soir «saine et sauve», a-t-on annoncé hier au commandement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Tipasa, qui assure que «l'affaire ne relève pas d'un kidnapping». «L'adolescente n'a pas fait l'objet d'un enlèvement. Elle a quitté, durant deux jours, le domicile familial de son propre gré», a précisé le chargé de la communication au niveau du commandement de la Gendarmerie nationale, réfutant ainsi l'allégation de «kidnapping» ayant couru à ce sujet. Selon le capitaine Maghzili Boubekeur, la brigade de Gendarmerie de Tipasa a lancé une enquête judiciaire dès la réception d'une plainte émanant des parents de la jeune fille, ajoutant que cette dernière «a été retrouvée, au Nouveau Quartier, par un citoyen qui l'a ramenée à la police qui, à son tour, l'a confiée à la Gendarmerie». La jeune fille est en bonne santé et «n'a subi aucune agression corporelle ou sexuelle, comme l'a attesté une expertise médicale», a-t-il assuré, relevant que celle-ci «sera rendue à ses parents dès l'achèvement des procédures légales». Par ailleurs, ce responsable a tenu à assurer qu'«aucun enlèvement d'enfant n'a été enregistré en 2012 à travers le territoire de la wilaya de Tipasa». Une femme et son enfant kidnappés à Adrar Dimanche, trois criminels ont kidnappé à Adrar, une femme âgée de 26 ans et son enfant de quatre ans sur une route à Bordj-Badji-Mokhtar. La femme qui attendait un transport, a été victime d'un rapt commis par un chauffeur de taxi qui l'a prise après avoir récupéré en cours de route ses complices qui l'attendaient pour se diriger vers un endroit isolé de la ville. Une rançon de 200 millions de centimes a été exigée du mari des victimes. La jeune femme se fait brutalement violer avant de réussir à prendre la fuite à une heure tardive, laissant son fils derrière elle. Avisés par la victime, les gendarmes de la brigade locale entament des recherches qui leur ont permis d'arrêter, quelques heures plus tard, les trois malfaiteurs et de libérer l'enfant.