Un autre enlèvement s'est produit, cette fois ciblant une jeune fille de 18 ans, victime d'un rapt avant-hier dans la commune de Gué de Constantine, à Alger. G. M., résidant à Gué de Constantine, s'est présentée à la brigade de Gendarmerie nationale de Semmar pour déposer plainte suite à l'enlèvement de sa fille âgée de 18 ans par des inconnus. Le rapt a eu lieu, selon la mère de la victime, au retour de la victime de l'école, vers 17h. Dès le dépôt de plainte, une patrouille composée de la brigade territoriale appuyée par une unité de la section de sécurité et d'intervention (SSI) de Birkhadem de la Gendarmerie nationale s'est mise à la recherche de la victime et de ses ravisseurs. Les recherches se sont poursuivies jusqu'à 21h40, selon la Gendarmerie nationale. Au moment où la patrouille arrivait à l'entrée d'un des bidonvilles de Gué de Constantine, et à la vue des gendarmes, les auteurs de l'enlèvement se sont enfuis, abandonnant la victime qui a déclaré ne pas avoir reconnu ses ravisseurs et qu'elle n'avait subi aucune agression. La brigade territoriale de Semmar a ouvert une enquête pour l'arrestation des auteurs de cet enlèvement. Ce n'est malheureusement pas la première affaire d'enlèvement qui se produit en Algérie, vu les récentes affaires de la petite Chaïma, 6 ans, et de la petite Soundous, 8 ans, assassinées. Le spectre des rapts dans chaque coin de rue Mineurs et étudiantes sont les proies privilégiées des auteurs de rapt qui, souvent, comme c'est le cas de la petite Chaïma, enlevée à Mahelma (Alger) et retrouvée morte au cimetière de la même localité, subissent des violences avant d'être assassinées. Si le nombre des enlèvements dont le but est la demande de rançon, qu'ils soient effectués par les groupes terroristes ou relevant d'actes de banditisme est en baisse depuis 2011, le rapt d'enfants et d'étudiantes connaît une ampleur qui inquiète toute la société, en particulier les chefs de famille. Les tombes des petites Chaïma et Soundous sont encore fraîches, alors qu'un autre enlèvement est signalé, cette fois dans la wilaya de Tipasa, non loin de la plage Kouali. Il s'agit d'une fillette de 14 ans qui serait portée disparue depuis vendredi.