Résumé de la 3e partie Le génie qui leur avait tendu un piège s?apprête à dévorer Abdallah et le mendiant. Il tendit la main vers le vieil homme, mais au même moment, ce dernier jeta son bâton sur le sol. Le bâton se changea immédiatement en un gros serpent sifflant. Le génie eut très peur et n'osa plus bouger, car rien ne lui faisait plus peur que les serpents. Il mit ses grandes mains devant ses yeux. A présent, il ressemblait plus à un enfant effrayé qu'à un redoutable génie de la forêt. ? Eloigne ce serpent ! Eloigne cet affreux serpent ! s'écria-t-il effrayé. ? Je ne le ferai que si tu promets de partir d'ici, répondit le vieux mendiant. Tu dois partir au-delà des montagnes et ne plus jamais revenir. Si tu le promets, je changerai à nouveau le serpent en bâton. ? D'accord ! D'accord ! Je partirai ! répondit le génie de la forêt d'une voix tremblante. Le vieux mendiant sourit. ? N'oublie pas ! le prévint-il. Dès que tu reviendras importuner ces pauvres gens, je t'enverrai dix de ces serpents. Il prit le serpent par la queue et celui-ci se changea immédiatement en bâton. Le génie fit rapidement son baluchon tout en pleurnichant. De temps en temps, il jetait un coup d'?il effrayé au vieux mendiant, mais celui-ci se contentait de l'observer calmement. Un peu plus tard, le génie partit en direction des hautes montagnes que le vieil homme lui avait indiquées. Contente et soulagée, Amina tomba dans les bras de son mari. Sans attendre, le mendiant mit le feu à la cabane du génie. S'il se retourne et voit la fumée, il saura qu'il n'a plus de maison et qu'il ne peut donc plus dormir ici, expliqua-t-il. Heureux, ils se dirigèrent vers leur maison. Le vieil homme resta encore quelques jours chez Abdallah et Amina. Mais un beau matin, il partit sans raison aucune et nul ne le revit plus jamais. Abdallah et Amina coulèrent des jours heureux. Depuis le départ du génie, de plus en plus de gens venaient travailler dans cette région du pays. On construisit plus de fermes, des magasins et des écoles. Le fermier offrit à Abdallah un meilleur emploi : il devait diriger le travail de toutes les nouvelles recrues. Le fermier le payait bien, car depuis qu'il avait suffisamment de personnes pour cultiver la terre, il gagnait assez d'argent pour payer grassement ses ouvriers. Abdallah et Amina étaient donc très heureux et lorsqu'ils eurent un enfant l'année suivante, ils furent au comble du bonheur. Ils vécurent longtemps et heureux à l'orée de la forêt.