Résumé de la 2e partie L?homme et sa femme n'avaient pas aperçu le géant et Amina commençait à douter de son existence. Amar était déjà rentré de son travail et attendait avec inquiétude le retour de sa femme. A la nuit tombée, il partit à sa recherche. A l'orée de la forêt, il découvrit son panier à provisions rempli de vivres. Il eut très peur, car il était désormais sûr qu'Amina avait été enlevée par le génie de la forêt. Tristement, il ramassa le panier et retourna chez eux. Il faisait bien trop noir pour encore partir à sa recherche. Sur le chemin du retour, il rencontra un vieux mendiant qui marchait en s?aidant d'un bâton et qui lui demanda un peu de nourriture. «Je n'ai rien sur moi, répondit Amar gentiment, mais accompagnez-moi, je vous préparerai quelque chose à manger.» Pendant que le vieux mendiant se restaurait, Amar lui raconta ses mésaventures. «Si vous m'autorisez à dormir ici, je vous aiderai demain à trouver la cabane du génie», proposa le mendiant. Amar le regarda d'un air incrédule. «Ne craignez-vous pas qu'il nous dévore ?», lui demanda-t-il, inquiet. Le mendiant secoua la tête en riant. «N'ayez pas peur, répondit-il. Je suis peut-être vieux, mais je ne suis pas encore tout à fait inutile. Patientez un peu.» Le lendemain matin, les deux hommes partirent de bonne heure. Ils s'enfoncèrent dans la forêt. Après de longues recherches, ils découvrirent enfin la cabane du génie de la forêt. Ils se dissimulèrent derrière quelques buissons. Amar aperçut Amina sortant de la cabane pour vider un seau d'eau. Elle était donc bien là. Quant au génie, il restait invisible. «Il est peut-être parti chasser», dit Amar et il se dirigea vers la cabane pour aller chercher Amina. Soudain, le génie jaillit de derrière la cabane en poussant un cri assourdissant. Il s'était caché afin de surprendre Amar. «Ah, je vais me régaler doublement !, s'exclama le génie. Enfin, pas tout à fait : l'un des deux est tout rabougri.» Il saisit les deux hommes de ses mains poilues. Amar cria, mais le vieux mendiant n'avait pas peur du tout. «Si tu ne nous lâches pas, je te fais mordre par un serpent», dit-il, fâché. Le génie libéra immédiatement les deux hommes et regarda autour de lui. «Je ne vois aucun serpent. Tu me prends pour un imbécile ! maugréa-t-il. Viens ici, que, je te mange le premier. Je garde le savoureux jeune homme pour la fin.» (à suivre...)