Dix Japonais étaient toujours portés manquants plusieurs heures après la fin de la prise d'otages sur le site gazier du Sud algérien, a déclaré, ce matin, leur employeur nippon. «Nous avons eu confirmation que 41 de nos employés étaient sains et saufs, mais le sort des 10 Japonais restants et de 7 autres étrangers reste à déterminer», a déclaré Takeshi Endo, un porte-parole de la compagnie JGC Corp qui employait 78 personnes sur le site. «Nous sommes devant une situation grave, si l'on en croit les informations du gouvernement (japonais) et celles que nous avons reçues de notre bureau en Algérie», a précisé le porte-parole. Le patron de la société japonaise JGC est parti pour l'Algérie hier matin (heure du Japon) avec d'autres dirigeants de l'entreprise. «Puisque la sécurité de nombreuses personnes reste encore à confirmer, je veux aller m'en assurer sur la base d'informations fiables», avait déclaré Koichi Kawana avant son départ. Dans la nuit de samedi à dimanche le Premier ministre japonais Shinzo Abe avait déclaré avoir reçu des autorités algériennes «une information grave» sur la situation des otages japonais. «J'ai reçu une information grave», avait-il dit sans plus de précisions, après avoir eu une conversation téléphonique avec le Premier ministre algérien.