L'opération menée par les forces spéciales de l'Armée nationale populaire (ANP) pour libérer les otages détenus par un groupe terroriste sur le site gazier de Tiguentourine a fait réagir plus d'un. Les réactions internationales étaient légion... chronique d'une guerre d'un autre genre... L'opération menée par les forces spéciales de l'Armée nationale populaire (ANP) pour libérer les otages détenus par un groupe terroriste sur le site gazier de Tiguentourine a fait réagir plus d'un. Les réactions internationales étaient légion... chronique d'une guerre d'un autre genre... L‘Union africaine (UA) a « fermement » condamné l‘attentat terroriste qui a ciblé, mercredi, le site gazier de Tiguentourine à In Amenas (Illizi), causant la perte de nombreuses vies humaines. La présidente de la commission de l‘UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, a qualifié cet acte terroriste de "haineux que rien ne peut justifier" et a réaffirmé sa préoccupation face à l‘aggravation du terrorisme dans la région sahélo-saharienne. Elle a, par la même, rendu un hommage « particulièrement mérité aux forces armées algériennes », en se disant consciente des « circonstances particulièrement difficiles dans lesquelles les opérations de sauvetage ont dû être conduites. Le professionnalisme de cette armée a permis d‘épargner de nombreuses vies humaines, tant de travailleurs algériens qu‘étrangers », a-t-elle souligné. La présidente de la Commission a réaffirmé « l‘impérieuse nécessité d‘une réponse vigoureuse et soutenue pour combattre le terrorisme » tout en soulignant, l‘obligation des Etats africains, en partenariat avec le reste de la Communauté internationale, de redoubler d‘efforts pour faire face à cette menace. Les états-unis condamnent l‘acte haineux Le président américain, Barack Obama a, lui aussi, condamné samedi soir l‘attaque terroriste perpétrée sur le site gazier d‘In Amenas en soulignant que « la responsabilité de cette opération terroriste incombe aux terroristes qui l‘ont menée. » Il a également indiqué que les Etats-Unis vont continuer à travailler en étroite collaboration avec tous leurs partenaires pour combattre le fléau du terrorisme dans la région, qui a coûté trop de vies innocentes. Les Etats-Unis condamnent cette action dans les termes les plus fermes. « Nous avons été en contact permanent avec les responsables algériens et nous sommes prêts à fournir toute l‘aide dont ils ont besoin à la suite de cette attaque », a indiqué Obama pour lequel l‘attaque terroriste du site gazier d‘In Amenas est un « autre rappel de la menace posée par Al-Qaïda et d‘autres groupes extrémistes violents en Afrique du Nord. » Hillary Clinton, avait déclaré vendredi qu‘il était « essentiel de renforcer la coopération contre le terrorisme avec l‘Algérie et tous les pays de la région. » Aux yeux de la chef de la diplomatie de la première puissance mondiale, « personne ne sait mieux que l‘Algérie combien ces groupes terroristes sont impitoyables rappelant que l‘Algérie a mené une guerre terrible contre les terroristes durant plusieurs années et avec de grandes pertes humaines. » Volte-face de la Grande-Bretagne La Grande-Bretagne a condamné la prise d‘otages, la qualifiant « d‘acte délibéré de terrorisme ». Pour rappel trois Britanniques et une personne résidant au Royaume-Uni ont été tués dans cette action alors que trois autres ressortissants britanniques sont probablement morts, a annoncé dimanche matin le Premier ministre David Cameron. « Je sais que tout le pays souhaite se joindre à moi pour envoyer nos condoléances aux familles qui ont vécu une épreuve épouvantable », s‘est exprimé, dans une déclaration télévisée David Cameron, après s‘être entretenu dans la matinée avec son homologue algérien par téléphone. Le chef de la diplomatie britannique, William Hague, a affirmé que la situation en Algérie était maintenant « fluide et en constante évolution ». Dans un communiqué, le Premier ministre britannique, David Cameron, a souligné que son homologue algérien Abdelmalek Sellal lui a confirmé que la crise des otages était « terminée ». « Notre détermination à agir avec nos alliés dans le monde entier pour déraciner et vaincre le fléau du terrorisme et ceux qui l‘encouragent est plus forte que jamais », a ajouté M. Cameron. L‘Italie a, pour sa part, pointé du doigt l‘acte « ignoble » perpétré par le groupe terroriste. Les nouvelles en provenance d‘Algérie, où des personnes prises en otage mercredi ont perdu la vie sur le site d‘In Amenas, « sont les atroces conséquences d‘un acte terroriste ignoble que le gouvernement italien condamne fermement », a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères, Giulio Terzia. Par là même, l‘Italie a confirmé son engagement et sa forte détermination à combattre toutes les formes d‘extrémisme et de violence et a appelé à une collaboration internationale efficace contre le terrorisme. Dix Japonais portés manquants Dix Japonais étaient toujours portés manquants plusieurs heures après la fin de la prise d‘otage, a déclaré dimanche matin leur employeur nippon. « Nous avons eu confirmation que 41 de nos employés étaient sains et saufs mais le sort des 10 Japonais restants et de sept autres étrangers reste à déterminer », a déclaré Takeshi Endo, un porte-parole de la compagnie JGC Corp qui employait 78 personnes sur le site. « Nous sommes devant une situation grave, si l‘on en croit les informations du gouvernement (japonais) et celles que nous avons reçues de notre bureau en Algérie », a précisé le porte-parole. Concernant la Belgique Le groupe islamiste avait fait état la veille de trois Belges, deux Américains, un Japonais et un Britannique encore entre ses mains. La Belgique a toutefois indiqué ne disposer d‘aucun indice sur la présence de Belges parmi les otages Pour la France, « les autorités algériennes n‘avaient pas d‘autre choix que de donner l‘assaut ». Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Philippe Lalliot, a déclaré que « Paris avait été régulièrement informé par Alger dans l‘affaire de la prise d‘otage ». Le représentant du Quai d‘Orsay a également parlé d‘une situation « particulièrement complexe compte tenu de l‘ampleur de la prise d‘otages, lorsqu‘il a abordé l‘assaut donné par l‘Algérie pour libérer les otages. » Pour la France, cette prise d‘otages confirme que la présence de groupes terroristes au Sahel est un « enjeu pour la communauté internationale tout entière ». S‘agissant de l‘avenir des entreprises françaises implantées en Algérie à la suite de cette attaque terroriste, la présidente du Mouvement des entreprises de France (Medef, patronat), Laurence Parisot, a déclaré qu‘« il n‘était pas question que ces entreprises quittent l‘Algérie ». Elle a signalé que les entreprises françaises en Algérie ont renforcé leur sécurité mais n‘envisageaient pas de quitter le pays après l‘attaque du site gazier. Silence assourdissant du côté arabe Alors que les présidents de grands pays occidentaux comme les Etats-Unis et la France ont fermement dénoncé l‘attaque contre le site gazier d‘In Amenas en apportant leur soutien à l‘Algérie, les pays arabes se sont contentés d‘une condamnation à minima. Les chefs d‘Etat égyptien, émirati, yéménite mais aussi libyen, tunisien et marocain sont restés étrangement muets. La Ligue arabe s‘est contentée d‘un communiqué de son Conseil en réunion extraordinaire à Riyad, en Arabie saoudite. Dans un communiqué, rendu public samedi à l‘issue d‘une réunion ministérielle lors de sa session extraordinaire dans la capitale saoudienne, le Conseil de la Ligue arabe a exprimé, sa « ferme condamnation de l‘attaque terroriste et de la prise d‘otages algériens et étrangers, dans la ville d‘In Amenas en Algérie. » Il a également affirmé son entière solidarité avec l‘Algérie et son soutien à ses efforts face au terrorisme qui est « un acte criminel entravant le développement socio-économique ». Pourtant, la majorité des terroristes ayant participé à la prise d‘otages sont originaires justement de pays arabes comme l‘Egypte ou le Yémen. Sur les 32 assaillants, 29 sont des étrangers, selon les autorités algériennes. Et la Libye, d‘où sont venus les assaillants, n‘a pas dit un mot alors qu‘elle a une responsabilité partagée dans la surveillance des frontières avec l‘Algérie. Dans cette prise d‘otages, l‘une des plus spectaculaires de l‘histoire, l‘Algérie à géré seule la pression diplomatique de certains pays, notamment le Japon et la Grande-Bretagne, critiques vis-à-vis de la décision algérienne de donner l‘assaut pour libérer les otages. La France a soutenu l‘Algérie. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont fini par apporter également leur soutien à l‘intervention de l‘armée algérienne, en dépit de la mort de plusieurs de leurs ressortissants. Lorsqu‘on sait que la partition du Mali et l‘occupation du nord du pays par des groupes terroristes est une conséquence directe de la situation chaotique héritée en Libye après l‘intervention massive des forces de l‘Otan, et si l‘on se rappelle la genèse de l‘attaque contre la Libye, l‘on peut légitimement se demander si le gouvernement Hollande veut réparer les dégâts causés par son prédécesseur ou s‘il ne fait que continuer son œuvre. Le fait est là : In Amenas est la preuve que l‘intervention française au Mali a immédiatement impacté sur la sécurité et la stabilité de l‘Algérie. L‘Union africaine (UA) a « fermement » condamné l‘attentat terroriste qui a ciblé, mercredi, le site gazier de Tiguentourine à In Amenas (Illizi), causant la perte de nombreuses vies humaines. La présidente de la commission de l‘UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, a qualifié cet acte terroriste de "haineux que rien ne peut justifier" et a réaffirmé sa préoccupation face à l‘aggravation du terrorisme dans la région sahélo-saharienne. Elle a, par la même, rendu un hommage « particulièrement mérité aux forces armées algériennes », en se disant consciente des « circonstances particulièrement difficiles dans lesquelles les opérations de sauvetage ont dû être conduites. Le professionnalisme de cette armée a permis d‘épargner de nombreuses vies humaines, tant de travailleurs algériens qu‘étrangers », a-t-elle souligné. La présidente de la Commission a réaffirmé « l‘impérieuse nécessité d‘une réponse vigoureuse et soutenue pour combattre le terrorisme » tout en soulignant, l‘obligation des Etats africains, en partenariat avec le reste de la Communauté internationale, de redoubler d‘efforts pour faire face à cette menace. Les états-unis condamnent l‘acte haineux Le président américain, Barack Obama a, lui aussi, condamné samedi soir l‘attaque terroriste perpétrée sur le site gazier d‘In Amenas en soulignant que « la responsabilité de cette opération terroriste incombe aux terroristes qui l‘ont menée. » Il a également indiqué que les Etats-Unis vont continuer à travailler en étroite collaboration avec tous leurs partenaires pour combattre le fléau du terrorisme dans la région, qui a coûté trop de vies innocentes. Les Etats-Unis condamnent cette action dans les termes les plus fermes. « Nous avons été en contact permanent avec les responsables algériens et nous sommes prêts à fournir toute l‘aide dont ils ont besoin à la suite de cette attaque », a indiqué Obama pour lequel l‘attaque terroriste du site gazier d‘In Amenas est un « autre rappel de la menace posée par Al-Qaïda et d‘autres groupes extrémistes violents en Afrique du Nord. » Hillary Clinton, avait déclaré vendredi qu‘il était « essentiel de renforcer la coopération contre le terrorisme avec l‘Algérie et tous les pays de la région. » Aux yeux de la chef de la diplomatie de la première puissance mondiale, « personne ne sait mieux que l‘Algérie combien ces groupes terroristes sont impitoyables rappelant que l‘Algérie a mené une guerre terrible contre les terroristes durant plusieurs années et avec de grandes pertes humaines. » Volte-face de la Grande-Bretagne La Grande-Bretagne a condamné la prise d‘otages, la qualifiant « d‘acte délibéré de terrorisme ». Pour rappel trois Britanniques et une personne résidant au Royaume-Uni ont été tués dans cette action alors que trois autres ressortissants britanniques sont probablement morts, a annoncé dimanche matin le Premier ministre David Cameron. « Je sais que tout le pays souhaite se joindre à moi pour envoyer nos condoléances aux familles qui ont vécu une épreuve épouvantable », s‘est exprimé, dans une déclaration télévisée David Cameron, après s‘être entretenu dans la matinée avec son homologue algérien par téléphone. Le chef de la diplomatie britannique, William Hague, a affirmé que la situation en Algérie était maintenant « fluide et en constante évolution ». Dans un communiqué, le Premier ministre britannique, David Cameron, a souligné que son homologue algérien Abdelmalek Sellal lui a confirmé que la crise des otages était « terminée ». « Notre détermination à agir avec nos alliés dans le monde entier pour déraciner et vaincre le fléau du terrorisme et ceux qui l‘encouragent est plus forte que jamais », a ajouté M. Cameron. L‘Italie a, pour sa part, pointé du doigt l‘acte « ignoble » perpétré par le groupe terroriste. Les nouvelles en provenance d‘Algérie, où des personnes prises en otage mercredi ont perdu la vie sur le site d‘In Amenas, « sont les atroces conséquences d‘un acte terroriste ignoble que le gouvernement italien condamne fermement », a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères, Giulio Terzia. Par là même, l‘Italie a confirmé son engagement et sa forte détermination à combattre toutes les formes d‘extrémisme et de violence et a appelé à une collaboration internationale efficace contre le terrorisme. Dix Japonais portés manquants Dix Japonais étaient toujours portés manquants plusieurs heures après la fin de la prise d‘otage, a déclaré dimanche matin leur employeur nippon. « Nous avons eu confirmation que 41 de nos employés étaient sains et saufs mais le sort des 10 Japonais restants et de sept autres étrangers reste à déterminer », a déclaré Takeshi Endo, un porte-parole de la compagnie JGC Corp qui employait 78 personnes sur le site. « Nous sommes devant une situation grave, si l‘on en croit les informations du gouvernement (japonais) et celles que nous avons reçues de notre bureau en Algérie », a précisé le porte-parole. Concernant la Belgique Le groupe islamiste avait fait état la veille de trois Belges, deux Américains, un Japonais et un Britannique encore entre ses mains. La Belgique a toutefois indiqué ne disposer d‘aucun indice sur la présence de Belges parmi les otages Pour la France, « les autorités algériennes n‘avaient pas d‘autre choix que de donner l‘assaut ». Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Philippe Lalliot, a déclaré que « Paris avait été régulièrement informé par Alger dans l‘affaire de la prise d‘otage ». Le représentant du Quai d‘Orsay a également parlé d‘une situation « particulièrement complexe compte tenu de l‘ampleur de la prise d‘otages, lorsqu‘il a abordé l‘assaut donné par l‘Algérie pour libérer les otages. » Pour la France, cette prise d‘otages confirme que la présence de groupes terroristes au Sahel est un « enjeu pour la communauté internationale tout entière ». S‘agissant de l‘avenir des entreprises françaises implantées en Algérie à la suite de cette attaque terroriste, la présidente du Mouvement des entreprises de France (Medef, patronat), Laurence Parisot, a déclaré qu‘« il n‘était pas question que ces entreprises quittent l‘Algérie ». Elle a signalé que les entreprises françaises en Algérie ont renforcé leur sécurité mais n‘envisageaient pas de quitter le pays après l‘attaque du site gazier. Silence assourdissant du côté arabe Alors que les présidents de grands pays occidentaux comme les Etats-Unis et la France ont fermement dénoncé l‘attaque contre le site gazier d‘In Amenas en apportant leur soutien à l‘Algérie, les pays arabes se sont contentés d‘une condamnation à minima. Les chefs d‘Etat égyptien, émirati, yéménite mais aussi libyen, tunisien et marocain sont restés étrangement muets. La Ligue arabe s‘est contentée d‘un communiqué de son Conseil en réunion extraordinaire à Riyad, en Arabie saoudite. Dans un communiqué, rendu public samedi à l‘issue d‘une réunion ministérielle lors de sa session extraordinaire dans la capitale saoudienne, le Conseil de la Ligue arabe a exprimé, sa « ferme condamnation de l‘attaque terroriste et de la prise d‘otages algériens et étrangers, dans la ville d‘In Amenas en Algérie. » Il a également affirmé son entière solidarité avec l‘Algérie et son soutien à ses efforts face au terrorisme qui est « un acte criminel entravant le développement socio-économique ». Pourtant, la majorité des terroristes ayant participé à la prise d‘otages sont originaires justement de pays arabes comme l‘Egypte ou le Yémen. Sur les 32 assaillants, 29 sont des étrangers, selon les autorités algériennes. Et la Libye, d‘où sont venus les assaillants, n‘a pas dit un mot alors qu‘elle a une responsabilité partagée dans la surveillance des frontières avec l‘Algérie. Dans cette prise d‘otages, l‘une des plus spectaculaires de l‘histoire, l‘Algérie à géré seule la pression diplomatique de certains pays, notamment le Japon et la Grande-Bretagne, critiques vis-à-vis de la décision algérienne de donner l‘assaut pour libérer les otages. La France a soutenu l‘Algérie. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont fini par apporter également leur soutien à l‘intervention de l‘armée algérienne, en dépit de la mort de plusieurs de leurs ressortissants. Lorsqu‘on sait que la partition du Mali et l‘occupation du nord du pays par des groupes terroristes est une conséquence directe de la situation chaotique héritée en Libye après l‘intervention massive des forces de l‘Otan, et si l‘on se rappelle la genèse de l‘attaque contre la Libye, l‘on peut légitimement se demander si le gouvernement Hollande veut réparer les dégâts causés par son prédécesseur ou s‘il ne fait que continuer son œuvre. Le fait est là : In Amenas est la preuve que l‘intervention française au Mali a immédiatement impacté sur la sécurité et la stabilité de l‘Algérie.