De hauts responsables militaires et des services de renseignement américains envisagent d'inscrire sur une liste secrète de personnes à «tuer», le nom de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, qui a revendiqué l'attaque contre le site gazier d'In Amenas, a rapporté le Wall Street Journal ce samedi matin. Ajouter son nom à cette liste impliquerait une expansion militaire importante des Etats-Unis dans le nord-ouest de l'Afrique, à travers une extension des frappes de drones et des opérations de contre-terrorisme, a ajouté le quotidien américain, citant des responsables américains s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. Un tel effort pourrait s'appuyer sur les unités des forces spéciales de l'armée, avec l'aide de la CIA, précise-t-il. Un responsable américain avait indiqué en janvier dernier que Washington prévoyait d'installer une base destinée à accueillir des drones dans le nord-ouest de l'Afrique afin d'améliorer la surveillance des groupes islamistes dans la région. Cette base se situerait probablement au Niger ou au Burkina Faso, avait-il précisé. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, le gouvernement américain garde secrètes des listes de personnes à «capturer ou tuer», poursuit le Wall Street Journal.