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24e anniversaire du décès de Mouloud Mammeri
«Mémoire oubliée»
Publié dans Info Soir le 26 - 02 - 2013

Figure - L'association El Kalima pour l'information et la culture a commémoré, hier, au centre culturel Azzedine-Medjoubi, le 24e anniversaire du décès de Mouloud Mammeri.
La rencontre a été marquée par l'absence des deux principaux animateurs, en l'occurrence Djillali Khellas et Rachid Boudjedra, censés venir parler des œuvres du défunt écrivain. Si l'absence du premier était due à des raisons de santé, celle du second est restée sans réponse.
Les organisateurs de l'événement ont été contraints de gérer leur embarras, devant une assistance constituée essentiellement de jeunes étudiants, appartenant à une génération qui ne tient de feu Mouloud Mammeri qu'un nom qui se répète occasionnellement.
Malgré l'absence des fins connaisseurs de Mouloud Mammeri, les organisateurs ont tenu à animer le rendez-vous en rappelant le parcours d'un militant de la liberté de pensée et d'expression.
Abdelaali Mezghich, président de l'association El Kalima, est revenu sur la vie du défunt. Da Lmulud est né le 28 décembre 1917 à Taourirt Mimoun, dans une famille aisée. Après une scolarisation à l'école primaire de son village At Yenni, il rejoint son oncle à Rabat au Maroc ou il est inscrit au lycée Gouraud. Quatre ans plus tard, il revient à Alger et rejoint le lycée Bugeaud (Emir Abdelkader actuellement). Ensuite, c'est le lycée Louis-le-Grand, à Paris, Il pense alors à l'Ecole normale supérieure. Vint alors la Guerre de libération. Mouloud Mammeri contribue à faire entendre la voix du peuple algérien, dans les colonnes du journal Espoir Algérie, il adresse des lettres à l'ONU sous le pseudonyme de Kaddour, dénonçant les exactions exercées par les forces colonialistes sur des Algériens pendant la Bataille d'Alger. Fuyant les répressions, il se réfugie au Maroc qu'il quitte au lendemain de l'indépendance pour rentrer à Alger. Il est nommé professeur d'ethnographie à l'université d'Alger où il enseigne le berbère. Il empruntera le même chemin que celui des écrivains de sa génération qui s'étaient illustrés dans la langue de Molière et qui avaient éprouvé le besoin de surpasser leur dépendance de «la langue de l'ennemi», à l'image de Kateb Yacine qui s'est consacré, après l'indépendance du pays, au théâtre populaire en arabe dialectal. Mouloud Mammeri lui s'est consacré aux études ethnographiques, ce qui le mène au sud de l'Algérie à la recherche de l'authenticité de la langue amazighe.
- Cet intellectuel a été involontairement à l'origine de l'éclatement du Printemps berbère en 1980, suite à l'interdiction de l'une de ses conférences à Tizi Ouzou. A son retour d'un colloque organisé à Oujda au Maroc sur l'amazighité, il meurt, dans la nuit du 25 au 26 février 1989, dans un accident de voiture, près de Aïn Defla. Il est enterré dans son village natal Taourirt Mimoun où près de 200 000 personnes – en l'absence totale des officiels – l'ont accompagné à sa dernière demeure. En célébrant le cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, Mouloud Mammeri, tout comme les autres intellectuels algériens mal compris, reste ignoré et exclu de toute considération intellectuelle, d'ailleurs l'on se demande même pourquoi les textes du roman La colline oubliée, pour lequel l'écrivain égyptien Taha Hussein a exprimé son admiration et son souhait de le traduire en arabe sont absents, de nos jours encore, des manuscrits scolaires. Une question à laquelle la nouvelle génération ne trouve toujours pas de réponse.


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