L'hypertension artérielle (HTA) occupe, chez nous, la première place en terme de maladies non transmissibles. Chez les adultes de 25 ans et plus, 26 % en sont atteints. Les plus de 60 ans enregistrent actuellement 49 %. Un taux appelé à augmenter dans les années à venir. L'hypertension artérielle (HTA) touche actuellement en Algérie 49% de la population âgée de 60 ans et plus, a précisé la directrice adjointe au ministère de la Santé, chargée de la prévention des maladies non transmissibles, Mme Djamila Nadir, à l'occasion de la Journée mondiale de la santé, célébrée le 7 avril. L'HTA occupe en Algérie la première place en termes de prévalence des maladies non transmissibles avec un taux de 26% chez le sujet adulte âgé de 25 ans et plus, a précisé la responsable s'appuyant sur une étude réalisée par le ministère en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les maladies cardio-vasculaires (MCV) ont doublé ces dernières années en Algérie, puisque les motifs de consultations pour MCV sont passés de 4,4% en 1990 à 8,87% en 2002 et ont été prédominés par l'HTA dans 60% des cas. L'hypertension artérielle, qui constitue un fardeau pour la santé publique, peut être évitée moyennant des actions de prévention et de lutte contre les facteurs de risque en adoptant des comportements sains favorables à la santé. L'HTA peut également être traitée avec des médicaments appropriés associés à une bonne hygiène de vie. Selon les dernières données de l'OMS, plus d'un adulte sur trois dans le monde souffrent d'hypertension artérielle (HTA), une proportion appelée à augmenter avec l'âge : 10% entre 20 et 39 ans et 50% entre 50 et 59 ans. La prévalence la plus forte chez l'adulte est observée dans certains pays africains à faible revenu où elle dépasse bien souvent 40%. Les maladies chroniques, y compris la HTA, sont à l'origine des 2/3 des décès enregistrés dans le monde, souligne encore l'autorité mondiale de santé rappelant que des efforts de prévention et de traitement permettent de réduire l'impact de la maladie. D'autant que la HTA accroît le risque de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral et d'insuffisance rénale. Une HTA qui n'est pas bien traitée peut en outre provoquer la cécité, l'arythmie voire l'insuffisance cardiaque, met en garde l'OMS. Pour améliorer le dépistage et encourager les comportements sains, l'autorité de santé recommande de mettre le tensiomètre à la portée de tous appelant les autorités nationales et locales à encourager les comportements favorables à la santé.