Résumé de la 2e partie - Un autre fragment de preuve se trouve dans une bibliothèque de Florence, dans laquelle un manuscrit, un fragment du célèbre manuscrit de Syriac, rapporte une image d'un centurion perçant le flanc de Jésus avec une lance. La lance de Longinus est censée être celle qui perça la poitrine du Christ crucifié. Hitler découvre qu'il existe trois autres lances «sacrées» en Europe à l'époque. L'une est au Vatican. Une deuxième fut rapportée à Paris, à l'époque des croisades. Une troisième se trouve dans une église de Cracovie, en Pologne. Mais la lance de Longinus, appelée ainsi du nom du centurion romain qui la possédait, a une particularité : à sa poignée est attaché un clou qui aurait été utilisé pour la crucifixion. La lance passe pour avoir servi de talisman puissant à Constantin le Grand, le premier empereur chrétien de Rome, à Charles Martel qui repoussa les Arabes à Poitiers (France) au VIIIe siècle, à Charlemagne et au saint empereur romain Frédéric Barberousse. Selon la tradition, tous ceux qui l'ont possédée ont connu la victoire. Ces qualités mystiques de la lance de Longinus fascinent Hitler. L'homme qui révéla l'obsession d'Hitler pour la lance de Longinus est un savant autrichien, le Dr Walter Stein. Il devient son ami avant 1914, et le connaît intimement. Selon Stein, la croyance d'Hitler dans les pouvoirs surnaturels de la lance le mène dans les régions obscures de la magie et de l'occulte. Il croit être une réincarnation de Landuf II de Capoue, un tyran sicilien terrifiant du IXe siècle, qui passait pour avoir possédé la lance. Stein croit que la montée d'Hitler au pouvoir fut aidée par la magie noire et la lance de Longinus. «Le führer pénétra dans la salle du trésor avec Himmler tandis que Kaltenbrunner, Von Sievers et Walter Buch attendaient à l'extérieur. Peu de temps après, Himmler les rejoignit laissant Hitler seul en face du talisman qui était devenu sa propriété. On ignore ce qui se passe alors dans la tête du führer. Mais cet instant-là peut être considéré comme l'un des plus décisifs du XXe siècle. Quand Hitler annexera l'Autriche au troisième Reich en 1938, la première des choses qu'il fera c'est d'aller chercher la lance du destin. Il la fait transporter à Nuremberg par un train spécial, sous la surveillance d'une garde armée. Là, il la fait placer dans une église, transformée sous son ordre en temple nazi. Quand les alliés bombardent la ville, Hitler ordonne que la lance soit cachée dans un coffre-fort spécial dissimulé dans les fondations. Finalement, le 30 avril 1945, des troupes américaines, qui ont réussi à atteindre Nuremberg malgré une résistance farouche, pénètrent dans son coffre-fort et trouvent la lance. Hitler, qui est alors isolé dans son bunker de Berlin, ne sait pas ce qui s'est passé. Il se suicidera seulement quelques heures plus tard. Aujourd'hui cette lance, relique au triste passé, a retrouvé sa place au musée Hofburg.