Mythe - Selon la Bible, alors que Jésus et les deux voleurs étaient crucifiés sur leurs croix, les chefs juifs demandèrent à Pilate de casser les jambes des condamnés pour accélérer leur décès. Les soldats romains cassèrent les jambes des deux voleurs, mais Jésus, semble-t-il, lui semblait mort. Voulant s'en assurer, un centurion romain nommé Gaius Cassius, transperça le flanc de Jésus avec sa lance. Que le soldat en ait été conscient ou pas, il venait de réaliser une prophétie. Dans L'Ancien testament, il était écrit que le messie n'aurait pas d'os cassé, mais que son sang coulerait. Cet acte fut connu comme étant une preuve de plus que Jésus de Nazareth était réellement le messie annoncé par L'Ancien testament, le fils de Dieu. On estime que la crucifixion a commencé à être utilisée environ un siècle avant la naissance de Jésus. C'était une méthode d'exécution perçue comme des plus humiliantes, à un point tel qu'un citoyen romain, quel que soit son crime, ne pouvait être crucifié. Ce supplice n'était réservé qu'aux esclaves et aux castes inférieures. Cette méthode de mise à mort est très lente et très cruelle. Les accusés pouvaient agoniser plusieurs jours s'ils n'avaient pas les jambes cassées. Car en effet, ils devaient garder une certaine pression, en soutenant leur poids avec leurs jambes, pour arriver à respirer correctement. Ayant été torturé toute la nuit, il est probable que Jésus, plus faible que les deux voleurs à ses cotés, ait succombé le premier. La lance de Longinus, qui lui perfora le flanc, devint une relique religieuse et est considérée comme le symbole de la mort de Jésus. La lance aurait été conservée par Hélène, ainsi que les clous et la croix qui servirent à la crucifixion. Elle fut plus tard enterrée à Antioche pour éviter sa capture par la Saracens. (A suivre...)