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Tizi Ouzou
Il faut sauver le village d'Aït El-Kaïd
Publié dans Info Soir le 15 - 05 - 2013

Mesures - Ce village, dans la daïra des Ouadhias, est classé, depuis 2006, patrimoine national. Mais sa restauration demeure très lente en raison de certaines contraintes administratives.
Niché au pied du Djurdjura, le village offre une vue majestueuse sur cette altière montagne. Ayant grandement gardé son cachet authentique, il se distingue par une beauté saisissante. Distant de 3 km de la commune d'Agouni-Gueghrane, elle-même distante de 6 km de la daïra des Ouadhias dont elle dépend, soit à 35 km de Tizi Ouzou, Aït-El-Kaïd est accessible après avoir emprunté un chemin tortueux en pente qui va en s'accentuant. Hormis quelques constructions récentes, le village est composé en majorité de maisons anciennes au bâti typique, celui-là même qui lui a valu sa classification. Néanmoins, seules quelques familles y vivent encore. «La plupart des habitants se sont rapprochés du chef-lieu de la daïra où il y a plus de commodités et en raison de l'accessibilité, ceux qui sont restés n'ont pas eu d'autre choix car n'ayant pas de terrain ailleurs où les moyens d'en acheter», explique le président de l'APC d'Agouni Gueghrane.
Avant cet exode, le village comptait environ 1 500 résidents réduits aujourd'hui à une dizaine de familles qui tentent, vaille que vaille, de préserver leurs habitations en y apportant les réparations qu'imposent les intempéries. Celles qui ont été abandonnées tombent en ruine l'une après l'autre et les villageois se demandent à quoi sert la classification de leur village qui, par ailleurs, renferme une page du passé révolutionnaire en raison des vestiges qu'il garde encore de cette période. C'est le cas d'une demeure qui avait servi de zaouïa pendant la Révolution avant d'être transformée en caserne et qu'une habitante entretient avec amour. Une autre maison en ruine qui «aurait dû» être sauvegardée en raison de son importance, déplorent les habitants du village : il s'agit de la demeure de la famille Yahimi qui avait servi de lieu de torture durant la guerre. Le maire du village explique qu'à la faveur du classement dont a bénéficié Aït El-Kaïd, un «plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur» a été adopté en 2009, mais n'a été suivi à ce sujet d'aucune mesure concrète en ce sens. Si ce n'est, dira-t-il, une enveloppe de 3 millions de dinars qui a été dégagée en 2012 et qui a «à peine suffi» au désherbage et au nettoyage des toitures de quatre ou cinq maisons alors qu'une quinzaine a été classée comme étant «en péril».
La représentante de l'Office de gestion et d'exploitation des biens culturels protégés (Ogebc) justifie le retard par les «procédures administratives» qui caractérisent ce type de projets. Et d'expliquer que le plan en question en est à sa première phase, celle du diagnostic en l'occurrence et qu'une fois achevé, il devra être soumis à l'approbation de l'APW de Tizi Ouzou en concertation avec d'autres institutions relevant du ministère de la Culture. «Ce n'est qu'après trois phases d'étude que la restauration du village pourra entrer en vigueur», ajoute la représentante de l'Ogebc qui tient à noter que les opérations déjà menées sur certaines bâtisses ne le sont pas au titre du plan d'urgence en question, mais au titre du programme local propre à la commune d'Agouni-Gueghrane.


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