Les participants à la 7e édition du festival culturel national de la musique diwane à Béchar ont proposé la création de Dar Ediwane comme structure d'accompagnement des artistes œuvrant dans la musique diwane. La future structure peut être une réponse aux préoccupations artistiques et professionnelles des artistes et groupes de ce genre musical et chorégraphique, ont souligné les participants. Elle doit proposer un enseignement dans les domaines du chant, de la scène, de la pratique instrumentale et en organisant des rencontres avec des "maalems" (maîtres) confirmés et des professionnels du monde musical, a-t-on souligné. Elle sera aussi un espace dédié à la préservation de ce genre, qui fait partie désormais du paysage artistique national, a estimé le maalem Yousef de la troupe Noudjoum Eddiwane de Sidi Bel Abbes.La structure doit être ouverte à tous les musiciens de diwane et spécifiquement aux chercheurs pour les aider à davantage de recherches académiques sur les différents aspects liés à cette musique, a indiqué le chercheur Badi Dida, du Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et d'histoire (Cnrpah). La mise en place de cette structure, qui doit être rattachée au Commissariat du festival, est vue comme un moyen efficace de sauvegarde du diwane, de même qu'un outil d'enregistrement et d'archivage des différentes variantes de cette expression musicale et chorégraphique.