Résumé de la 7e partie - Alors que tout le monde est serein, voilà que survient un sérieux problème de plomberie sanitaire. En compagnie du père de Radia, le jeune homme part à la recherche d'une barre de fer flexible n°8. Pour en trouver, il s'est adressé à des chantiers se trouvant dans les environs mais personne n'a voulu lui prêter ce qu'il demandait. Alors, il se rabat sur un vendeur de matériaux de construction chez qui il achète une barre de 12 mètres pour la somme de 400 DA. Maintenant, le plus dur reste à faire. Après plus de trois heures d'effort et d'abondantes sueurs, le tuyau d'évacuation est enfin débouché au grand soulagement de Radia et de sa famille. Il a fallu, ensuite, remettre le siphon à sa place et réparer les quelques dégâts que le mur des toilettes, derrière la cuvette, avait subis. Ce qui a obligé le jeune homme à accomplir un travail de maçonnerie. Et comme initialement, il était entré dans la maison pour installer la machine à laver, il s'acquitte également de cette tâche. Quand il achève son travail, le jeune homme regarde la pendule du couloir et réalisant qu'il est presque 18h, il s'exclame : — Oh là là ! C'est fou ce que le temps passe vite... Abderrahmane lui dit avec un sentiment de culpabilité dans la voix : — Ta famille doit s'inquiéter. — Non, non, il n'y a pas de soucis. Mon téléphone portable n'a pas sonné. Donc personne ne s'est inquiété. De toutes les manières, personne ne s'inquiète sur mon sort parce qu'il m'arrive souvent de rentrer tard. Au moment où le jeune homme prend congé de la petite famille, Radia lui tend cinq billets de mille dinars. — C'est quoi ça ? — Pour récompenser votre peine ? Je sais que c'est peu, vous méritez beaucoup plus... Le jeune homme rougit, se gratte le nez, puis la tête avant de balbutier. — Non, non, mademoiselle. Vous êtes très gentille, mais je ne peux accepter cet argent. C'est trop ! Même un seul dinar, ce serait trop. Ce que j'ai fait, je l'ai fait avec plaisir... Quand nous nous en irons d'ici, tôt ou tard, nous n'emmènerons pas avec nous des billets de banque mais le bien que nous avons fait et semé autour de nous. Gardez votre argent, mademoiselle. (A suivre...)