Résumé de la 1re partie - Au cours d'une mission à Béjaïa, la patronne tente de séduire son chauffeur, Farouk, ce bon père de famille. — Euh...Non... madame Saléha...s'il vous plaît ... Cela ne se fait pas...Vous... Vous êtes ma patronne...Je... Et l'autre de le gronder : — Espèce d'idiot ! Avant d'être ta patronne, je suis une femme. A moins que tu ne préfères des femmes plus jeunes. — Non...non... il ne s'agit pas de cela. J'ai peur de la malédiction et du châtiment le jour du Jugement Dernier. Finalement, Saléha parvient à convaincre Farouk d'entrer dans son jardin secret. Au petit matin, elle lui avoue qu'elle n'a aucun rendez-vous d'affaires à Béjaïa. Elle voulait juste être seule avec lui dans un endroit calme, loin d'Alger. Elle lui fait savoir que son plus grand désir serait de devenir sa femme. Il la regarde un bon moment puis lui répond : «Ce n'est pas possible ; je suis marié et père de cinq enfants tous en bas âge.» Elle le regarde tendrement et lui dit : «Nous trouverons bien un arrangement. Il y a toujours des possibilités.» — Lesquelles ? — Tu m'épouses et je mets une de mes usines aux noms de ta femme et de tes cinq enfants. — Oh ! Non... je ne peux pas...Mon éducation ne me permet pas d'accepter ce genre de pacte insensé...J'aime ma femme et mes enfants... Je ne peux pas leur faire ça. Saléha lui sourit. — Ne prends pas de décision maintenant...tu as tout le temps de réfléchir... mais il ne faut pas que cette réflexion dure des mois...je pense que dix jours te suffiront... Dix jours plus tard, la mère de Farouk qui habite toujours Tébessa, lui téléphone : «Ya Farouk ya waldi, il faut que tu m'expliques ce qui se passe ?» — Ce qui se passe ? Mais il ne se passe rien, ya mma. — Une belle femme est venue d'Alger et elle m'a demandé si j'étais ta mère. Et quand je lui ai dit que je l'étais, tu sais ce qu'elle m'a demandé ? — Non. Elle m'a demandé de te convaincre de l'épouser ! — Mais elle est folle cette femme ! (A suivre...)