Résumé de la 1re partie - Mehdi décide de s'arrêter pour prendre à bord de sa voiture, un couple avec un enfant. Nabila acquiesce : — Tu as raison, Mehdi... surtout que ce couple a un enfant qui ne doit pas avoir plus de deux ans. Mehdi baisse la vitre de la portière droite et s'adresse à l'homme : — Hé ! Khouya ! Montez, je vais vous conduire chez vous ! Et joignant le geste à la parole, il ouvre la portière avant et Nabila en fait de même avec la portière arrière. Dès que la petite famille est installée, l'homme se confond en remerciements. — Nous ne savons comment vous remercier, monsieur... cela fait presque une heure que nous attendons un bus ou un taxi. En vain. — Je vous en prie, ne me remerciez pas... Il est tout naturel de s'aider... Nous sommes tous frères, n'est-ce pas ? — C'est vrai, mais l'entraide depuis quelque temps est très rare. Nous vous en sommes très reconnaissants, ajoute, de son côté, la mère. Pour mettre à l'aise leurs passagers, Nabila leur dit : — Il y a trois mois nous étions comme vous. Chaque fois que nous voulions nous déplacer c'était un calvaire ; surtout quand il pleuvait. — C'est vrai, ajoute Mehdi. Et très souvent, de braves gens se sont arrêtés pour nous prendre alors que nous ne demandions rien. — Ah ! oui, c'est vrai, renchérit Nabila. Une fois j'ai été tellement touchée par la générosité d'un vieux couple qui nous a pris dans sa voiture que je lui ai donné la bouteille d'huile d'olive que ma mère m'avait donnée... — Bon, dites-moi, khouya, où vous rendez-vous ? demanda Mehdi. — A Réghaïa. — Très bien, je vous y emmène. — Oh ! Non...Nous allons peut-être vous déranger et vous obliger à faire un long détour, s'inquiéta l'homme, je ne.. — Mais non, mais non, l'interrompt Mehdi cela ne nous dérange pas du tout. Nous, nous allons à Boudouaou...C'est sur notre chemin. Mehdi mentait car, en réalité, il se rendait à Bordj El-Kiffan. Il doit donc parcourir plus de trente kilomètres supplémentaires entre l'aller et le retour pour se rendre chez lui. (A suivre...)