Clarification - Les recours concernant les cas de tricherie aux épreuves du baccalauréat seront examinés «au cas par cas». C'est ce qu'a tenu à indiquer, hier, mercredi, le chef de cabinet au ministère de l'Education nationale, Abdelmadjid Hadouas, suite aux exclusions décidées par les commissions de délibération contre les cas confirmés de tricherie lors des épreuves du baccalauréat 2013. Ainsi, dans une déclaration à l'APS, M. Hadouas a indiqué que les directions de l'éducation et les établissements de l'enseignement secondaire reçoivent encore des recours, ajoutant que ces recours seront «examinés au cas par cas avec toute la probité voulue». Il a souligné que ces décisions n'ont pas pour objectif «d'absorber la colère des élèves exclus, mais plutôt de rendre justice conformément à la loi régissant l'examen du baccalauréat notamment pour ce qui est de la tricherie». Le même responsable n'a pas écarté la possibilité, dans certains cas, d'alléger les sanctions contre les élèves exclus après étude de leur cursus scolaire dont ceux qui avouent avoir triché lors de l'examen. A une question sur les délais de dépôt des recours, le même responsable a répondu que «cela dépendra du nombre de recours que les directions de l'éducation continuent de recevoir». Les trois directions de l'éducation de la wilaya d'Alger ont reçu à ce jour des centaines de recours des parents d'élèves exclus du baccalauréat pour tricherie confirmée. Des responsables de ces directions ont indiqué que leurs services avaient reçu des recours déposés par les élèves dont la plupart étaient accompagnés de leurs parents. Les parents d'élèves veulent des réponses «probantes» concernant les décisions d'exclusion, appelant les parties concernées à ouvrir une contre-enquête pour étudier les décisions des commissions de délibération «au cas par cas». Ils ont demandé l'intervention «urgente» du ministre pour la révision des décisions de ces commissions qu'ils ont qualifiées «d'injustes». L'Office national des examens et concours (Onec) avait indiqué, mardi, que les cas de tricherie confirmés durant l'examen du baccalauréat session 2013, étaient de 3 180 dans six wilayas. La confirmation de ces cas a été établie sur la base des rapports émanant des centres d'examens, une mission confiée aux commissions de délibérations de l'office qui ont révélé que cela s'était produit dans 163 salles sur un total de 31 252. Ces cas ont fait l'objet d'un examen, au cas par cas, avait indiqué le directeur de l'Onec, Ali Salhi qui a ajouté que les sanctions infligées aux candidats libres sont l'exclusion pendant 10 ans et de 3 à 5 ans pour les élèves scolarisés.