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Le flou persiste sur la gestion du scandale de l'épreuve de Philo
En plus d'un abandon massif de l'examen, non justifié par le département ministériel
Publié dans La Tribune le 03 - 07 - 2013


Par Karima Mokrani

Toujours pas de réponse favorable à la demande des recalés au bac, filière «Lettres et Philosophie», accusés de triche collective et condamnés, par conséquent, à une radiation de l'examen pour plusieurs années. Dix pour les candidats libres et entre trois à cinq pour les candidats scolarisés.
Difficile de confirmer sur le terrain «la sanction collective» dans la wilaya d'Alger et au moins dix autres wilayas du pays, en l'absence de chiffres et de déclarations officielles, d'autant que le directeur de l'Onec (Office national des examens et des concours), Ali Salhi, insiste sur le fait que «le traitement a été fait au cas par cas» et qu'il «n'y a pas eu recours à la sanction collective». Les déclarations de ce responsable sont toutefois, elles aussi, à prendre avec des pincettes vu l'ampleur de la protestation des candidats recalés et la gravité de leurs déclarations. Ce qui est aussi à déplorer, c'est qu'aucun nom de lauréat dans la filière n'a circulé à Alger depuis l'annonce des résultats. Autrement dit, il n'y en a pas jusqu'à preuve du contraire. Une proche du secteur persiste et signe qu'il n'y a aucun reçu dans cette filière à la wilaya d'Alger et dans d'autres wilayas du pays. Un chiffre officiel indique que le taux national de réussite dans cette filière est de 31%. Cela veut dire qu'il y a eu des reçus mais pas forcément dans toutes les wilayas. Et cela ne prouve pas, non plus, qu'il n'y pas eu de sanction collective.
C'est le flou total, un manque de transparence flagrant qui suscite autant d'indignation et d'interrogations. Une chose est sûre, même attaqués de toutes parts, les candidats qui estiment avoir été sanctionnés arbitrairement sont décidés à poursuivre leur protestation jusqu'à ce que justice leur soit «rendue», soutenus dans leur démarche par leurs parents, certains de leurs enseignants et une partie de l'opinion publique.
Celle-ci dénonce fermement le recours à la sanction collective au lieu du traitement individuel des cas de triche. Le ministère de l'Education nationale, par le biais de l'Onec, a failli dans sa mission de réussir l'organisation du baccalauréat 2013. Lui aussi a une grande part de responsabilité dans ce qui s'est produit le jour de l'épreuve de philo mais aucune sanction n'a été prononcée à l'encontre de ses cadres. Sauf si ça s'est fait mais sans que cela ne soit rendu public. Autre fait à reprocher au département ministériel, l'abandon de l'examen par de nombreux candidats.
En effet, si l'on se réfère aux premiers chiffres des services du ministère, le nombre de candidats au baccalauréat 2013 était de 566 700. Lors de sa conférence de presse, tenue mardi, le directeur de l'Onec a donné un autre chiffre : 382 000 dont 171 000 reçus. L'écart est flagrant : 184 000. Pourquoi cet écart ? Pourquoi cet abandon? La gestion du bac 2013 est un échec total. D'aucuns ne peuvent ignorer cette réalité.
K. M.

Baccalauréat 2013 : les recours concernant les cas de tricherie seront examinés avec la probité voulue
Les recours concernant les cas de tricherie dans les épreuves du baccalauréat seront examinés avec toute la probité voulue, a indiqué mercredi le chef de cabinet au ministère de l'Education nationale, Abdelmadjid Hadouas. Dans une déclaration à l'APS, M. Hadouas a indiqué que les directions de l'éducation et les établissements de l'enseignement secondaire reçoivent encore des recours suite aux exclusions décidées par les commissions de délibération contre les cas confirmés de tricherie lors des épreuves du baccalauréat 2013, ajoutant que ces recours seront «examinés au cas par cas avec toute la probité voulue». Il a souligné que ces décisions n'ont pas pour objectif «d'absorber la colère des élèves exclus, mais plutôt de rendre justice conformément à la loi régissant l'examen du baccalauréat notamment pour ce qui est de la tricherie».
Le même responsable n'a pas écarté la possibilité, dans certains cas, d'alléger les sanctions contre les élèves exclus après étude de leur cursus scolaire dont ceux qui avouent avoir triché lors de l'examen. A une question sur les délais de dépôt des recours, le même responsable a répondu que «cela dépendra du nombre de recours dont les directions de l'éducation continuent de recevoir». Les trois directions de l'éducation de la wilaya d'Alger ont reçu à ce jour des centaines de recours des parents d'élèves exclus du baccalauréat pour tricherie confirmée. Des responsables de ces directions ont indiqué à l'APS que leurs services avaient reçu des recours déposés par les élèves dont la plupart étaient accompagnés de leurs parents. Les parents d'élèves veulent des réponses «probantes» concernant les décisions d'exclusion, appelant les parties concernées à ouvrir une contre-enquête pour étudier les décisions des commissions de délibération «au cas par cas». Ils ont demandé l'intervention «urgente» du ministre pour la révision des décisions de ces commissions qu'ils ont qualifiées «d'injustes».


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