Système - La DGSN compte renforcer son système de surveillance et le généraliser à l'ensemble des wilayas du pays. C'est du moins ce qu'a laissé entendre, hier, le directeur du Centre de commandement et de contrôle de la DGSN (CCC), Zinedine Maâkouf, lors d'une visite guidée dans ce centre à vocation nationale, traitant les images vidéo des 48 sûretés de wilaya. Ce système de vidéosurveillance est actuellement installé uniquement dans deux wilayas, Alger et Blida. Pour mieux assurer la sécurité, ce système sera élargi prochainement à quatre autres wilayas du pays, Annaba, Constantine, Oran et Sétif. La wilaya d'Alger, à elle seule, est dotée de 118 points de supervision, qui ont été installés dans des zones stratégiques et ce, afin de mettre la main sur les auteurs de délits et de crimes (flux routier, stationnement irrégulier, vol de portable, trafic de drogue, fraude, véhicule recherché...). Parmi ces lieux de visualisation figurent 81 points de surveillance (13 sûretés de daïra et 68 sûretés urbaines). Ce chiffre sera revu à la hausse après la finalisation de la phase 2 qui comprend 37 autres sûretés urbaines, ce qui représentera ces 118 points de surveillance pour la capitale. Blida compte 35 points de surveillance vidéo installés dans 9 sûretés de daïra et 26 sûretés urbaines. «Une plateforme de tests, composée de 79 caméras a été réalisée et l'exploitation de cette dernière se fait actuellement à la SW de Blida, avec un report d'images vers le CCC d'Alger», a affirmé le directeur du centre technique. L'orateur a rappelé que le système de surveillance vidéo a été mis en service dans le stade de football de Constantine - Chahid Hamlaoui - en mars dernier. Ce système dispose de 16 caméras fixes et dômes (mobiles) avec un report du flux vidéo vers la SW de Constantine en temps réel. Le but étant d'assurer la sécurité dans les stades et maîtriser la violence des supporters. D'autres actions similaires vont être prochainement réalisées dans douze autres wilayas du pays. Il s'agit des stades de Blida, de Tiaret, d'Annaba, de Relizane, de Saïda, de Béjaïa, de Mascara, de Sétif (2 stades), de Bordj Bou-Arréridj et de Tissemsilt. Pour ce faire, la DGSN a proposé aux walis de réaliser au préalable des études techniques. Outre ce système, l'intervenant a évoqué les dernières technologies utilisées contre toute forme de criminalité. Il citera, entre autres, des caméras dotées de système de Lecture automatique des plaques minéralogiques (LAPI), opérationnelles depuis quelques mois. Il s'agit d'une méthode de surveillance des plaques d'immatriculation sur des voitures roulant jusqu'à 160 km/h. Un autre système (PDA) permet d'identifier sur le terrain les véhicules à partir de leur numéro d'immatriculation ou de châssis, mais aussi la consultation des bases de données des personnes recherchées. Ce système est opérationnel et sera étendu à l'ensemble des wilayas du pays. Lors de cette rencontre, les journalistes ont eu droit à des démonstrations de plusieurs séquences et incidents qui se sont déroulés dans la capitale et ont été détectés par les opérateurs du système de vidéosurveillance. Plusieurs affaires de justice ont été élucidées par les caméras. Des scènes choquantes, relatives aux infractions et aux accidents de la route, ont été montrées sur image. Le Centre de commandement de la DGSN est composé de 8 salles de surveillance pour visualiser le flux des images vidéo parvenues des caméras installées à Alger et Blida et qui sont opérationnelles.