Cet équipement, qui a donné des résultats probants sur le terrain, ne tardera pas à être généralisé à toutes les wilayas. Le chargé de la cellule de communication de la sûreté de wilaya d'Alger, le chargé des moyens techniques ainsi qu'un représentant de la Police judiciaire ont animé, hier, une conférence de presse sur le thème : “Sûreté nationale : Tic pour l'amélioration du service public". Ces trois responsables ont abordé la question des applications informatiques élaborées par la DGSN et installées dans les sûretés urbaines et sections judiciaires dans le cadre de la modernisation des dispositifs visant l'amélioration de la prise en charge des citoyens dans les locaux de police et la qualité du service public. Des logiciels LRP (logiciel de rédaction de la procédure), celui des déclarations et bien d'autres, pur produit de la Sûreté nationale, de la conception à la validation, ont été, à cette occasion, présentés à la presse nationale. Ces différents logiciels, déjà opérationnels dans les sûretés urbaines de la wilaya d'Alger, sont en voie d'être généralisés à travers tout le territoire, aux fins de parvenir à une interconnexion sur tout le réseau national de transmission de données de la DGSN. La Sûreté nationale s'est déjà dotée d'un système permettant d'interroger à distance les fichiers de recherche des personnes ou des véhicules. Les données sont mises à jour à chaque opération de véhicules saisis ou déclarés recherchés. Cet équipement, qui a donné des résultats probants sur le terrain, ne tardera pas à être généralisé à toutes les wilayas. LAPI, la nouvelle arme de la DGSN, sert aussi à contrôler en moyenne 8 000 véhicules par jour. Le procédé se compose d'un véhicule de police en apparence sans particularités, mais en réalité le gyrophare fixé sur le toit contient un système hypersophistiqué composé de plusieurs caméras à infrarouge pouvant filmer, de jour comme de nuit, avec une rotation de 360°. Ces caméras sont capables de scanner en temps réel toutes les plaques d'immatriculation des véhicules en mouvement ou à l'arrêt et de les comparer automatiquement à la base de données des véhicules volés. Dans le cadre de son programme de modernisation, la police dispose, en outre, d'un système d'indentification et de recherche criminelle, installé dans les services de la Police judiciaire permettant au plaignant d'identifier son agresseur grâce au portrait-robot établi et comparé au fichier de la base de données. Ce sont là quelques exemples de technologie de pointe acquises ces dernières années par la Sûreté nationale et indispensables pour réunir toutes les preuves liées aux actes criminels et assurer la sécurité des biens et personnes. Ils viennent s'ajouter à l'intégration des solutions de vidéosurveillance héliportées, au système de la sécurité et de la prévention routière et au contrôle biométrique aux frontières. N. H.