Résumé de la 30e partie n Contrairement à l'usage, Arezki veut épouser une fille qui n'appartient pas à la famille. Sa mère le soutient. Le mariage a eu lieu l'été suivant et Arezki s'entend merveilleusement avec sa bru, Fettouma. Même les autres membres de la famille s'entendent avec la nouvelle arrivée. — ta femme est une brave fille, dit Dahbia, ce qu'il faut, maintenant, c'est qu'elle te donne de beaux enfants ! Mais six mois, après, Fettouma n'est toujours pas enceinte ! — que se passe-t-il ? demande Dahbia. — je ne sais pas, dit la jeune femme, gênée. — tu prends des précautions ? demande Dahbia. — non, non, j'ai envie d'un enfant ! — peut-être que dans ta famille, les grossesses n'arrivent pas rapidement… — Non, non, ma mère était enceinte après son premier mois de mariage… On attend encore quelques mois, et comme rien ne se produit, Dahbia pense aussitôt à un sortilège. Elle sait que certaines personnes malintentionnées, lient les nouvelles mariées, les empêchant, par magie d'avoir des enfants. — nous allons consulter un cheikh, dit Dahbia. — tu crois que j'ai été victime d'un acte malveillant ? — oui, nous avons beaucoup d'ennemis… Et, puis, beaucoup de filles auraient voulu épouser Arezki ! On va donc consulter le cheikh qui «découvre» que la jeune femme est victime d'un sortilège et lui prescrit un antidote. — qu'elle fasse ce que je lui dis et tout rentrera dans l'ordre ! Fettouma fait donc ce que le taleb lui dit, mais une année passe, sans que la grossesse, tant attendue, se produise. — cela devient inquiétant, dit Dahbia. — et si je l'emmenai consulter un médecin ? demande Arezki. — pour quoi faire ? Elle a été victime d'un puissant sortilège… — cela ne lui fera pas de mal… — alors emmène-là… Arezki emmène sa jeune épouse chez un gynécologue qui lui fait des tests. — votre femme est tout à fait fertile, dit le médecin. — mais alors, pourquoi n'est-elle pas enceinte ? — il faudra vous examiner, vous aussi, dit le médecin. Arezki est surpris par la demande. — nous n'avons jamais eu de problème de stérilité dans la famille ! — on ne sait jamais… Mais le jeune homme refuse de se laisser examiner. De toute façon, il n'en parle ni à sa femme ni à ses parents. — le médecin a dit que Fettouma n'avait pas de problèmes ! (à suivre...)