Mali / manifestation Une centaine de partisans de la rébellion targuie du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) ont manifesté, hier mardi, dans leur fief de Kidal au nord-est du Mali pour exiger la libération de combattants du MNLA détenus à Bamako. «Nous marchons aujourd'hui pour demander que le Mali libère les combattants touareg du MNLA emprisonnés à Bamako. Les accords de Ouagadougou prévoient ces libérations», a déclaré Moussa Ag Mohamed, un jeune habitant de Kidal. L'accord d'Ouagadougou signé le 18 juin dernier entre le gouvernement malien de transition et la rébellion touareg a permis le cantonnement de combattants du MNLA dans la ville et le retour de soldats maliens à Kidal. Inde - Pakistan Les chefs des opérations militaires de l'Inde et du Pakistan se sont parlé au téléphone, ce mercredi matin, au lendemain des accusations par l'Inde que cinq de ses soldats avaient été tués par des militaires pakistanais à la frontière entre les deux rivaux, dans la région du Cachemire. Le Pakistan a rejeté les allégations de l'Inde et affirmé que les soldats indiens avaient grièvement blessé par balle deux soldats pakistanais le long de la frontière au Cachemire. L'Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires fortement militarisées, se sont livrées à trois guerres depuis 1947. Deux de ces conflits portaient sur le Cachemire, région divisée en deux et revendiquée par chaque pays. Pakistan / Attentat L'explosion d'une bombe, ce mercredi matin, dans la ville portuaire pakistanaise de Karachi a tué sept personnes et blessé 26 autres. L'explosion s'est produite après un match de football dans un faubourg pauvre de la ville. «La bombe qui avait été placée sur une moto parquée à l'extérieur du stade a tué sept personnes, dont plusieurs adolescents», selon un responsable de la police. Il s'agissait d'une bombe déclenchée à distance. Une élue locale du Parti du peuple parle cependant de 11 morts, des enfants ou adolescents âgés de six à 15 ans. Karachi, plus grande ville du pays est en proie depuis plusieurs années à une forte criminalité et à des violences politiques et ethniques récurrentes. Iran / Négociations Le président Hassan Rohani a déclaré, hier, mardi, que l'Iran était prêt à des négociations «sans perte de temps» avec les grandes puissances pour résoudre la crise du nucléaire, et jugé que les Etats-Unis comprenaient mal son pays. Rohani se disant «certain que si l'autre partie est prête, les inquiétudes des Occidentaux seront levées rapidement». Rohani a répété que son pays voulait reprendre langue, mais il a réaffirmé que Téhéran refuserait de renoncer à ses «droits indéniables» à enrichir l'uranium. En réponse, le département d'Etat a appelé Téhéran à faire une «proposition crédible» et à prendre des «mesures crédibles».