Résumé de la 9e partie - N'ayant pas trouvé d'empreintes au bloc opératoire, Tal, Crobe et Tom sont sûrs que le voleur du cœur sacré vole... A cet instant, on se jeta tous les trois dans les bras des uns et des autres. Cette découverte était toute petite mais pour nous, c'était un espoir et une joie immense. — O.K. dis-je en essuyant discrètement une larme d'émotion, de mes yeux, maintenant que nous savons que celui ou celle qui a dérobé le cœur sacré, vole, il est plus facile de chercher qui se déplace avec des ailes et il n'y a personne à part le corbeau et les abeilles ? Je disais tout ça en faisant les cent pas dans la pièce et en me frottant le menton. Je réfléchissais à haute voix plus que je ne parlais à mes amis. Perdu dans ma réflexion, je cherchais l'intérêt que pouvais avoir le corbeau ou les abeilles à dérober le cœur. — Il n'y a que le corbeau et les abeilles ici, affirma Crobe et j'en suis certain, je connais tout le monde et je connais tous les va-et-vient, ne suis-je pas le gardien de l'hôpital ? dit-il en nous faisant à Tal et moi un clin d'œil complice, et de rajouter : — Allons voir le corbeau. — Et pour lui dire quoi ? Bonjour sale tête, mes amis et moi on vous soupçonne d'avoir piqué le cœur sacré. Tu veux qu'il nous punisse en nous faisant disparaître à tout jamais râla Tal presque hors de lui ou de peur. — Mais non, je vous propose d'aller espionner le corbeau et les abeilles aussi rectifièrent Crobe. — Je trouve que c'est une bonne idée, Crobe a raison, après tout qu'a-t-on à perdre si ce n'est trouver peut-être un indice ou un coupable ? Je trouvais les propos de Crobe logiques, il me surprenait vraiment, son intelligence était aussi vive que ses mouvements étaient lents, il était un paradoxe à lui tout seul. — D'accord, dit Tal, on fait comme tout à l'heure Tom, tu nous suis. On se dirigea ensemble vers la sortie du bloc et encore une fois, il n'y avait personne dans le couloir. Peut-être n'y avait-il pas d'opération aujourd'hui ? On sortit de la pièce par la droite et je les suivis dans le couloir et encore une fois sur la pointe des pieds. Mes orteils commençaient à me faire mal à force de marcher comme ça et je pensai à maman, comment faisait-elle pour marcher avec ses talons tout en me tenant la main et en portant les courses ? Je comprends maintenant pourquoi elle est énervée parfois, c'est à cause de ses chaussures. Cette idée me rassura car c'était leur faute et pas la mienne. Comme je savais qu'ils m'attendraient, je pouvais regarder autour de moi à loisir. C'était toujours la même chose : des blocs opératoires.On prit soudain un escalier et nous montâmes tout doucement, aussi discrets que des ombres. A la fin de l'escalier, Tal et Crobe, en me faisant signe avec un doigt sur la bouche, me signifièrent, qu'à partir de là, le silence devait être total. Je leur fis un clin d'œil pour acquiescer. (A suivre...)